Comment le secteur des transports peut-il envisager sa transition énergétique afin de pérenniser sur le moyen terme ? L'exemple de la ville de Nice.

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Présentation de notre problématique[modifier | modifier le wikicode]

La problématique que nous avons choisi de développer est la suivante :
Comment le secteur des transports peut-il envisager sa transition énergétique afin de pérenniser sur le moyen terme ? L'exemple de la ville de Nice.

Notre dossier de production[modifier | modifier le wikicode]

Notre reportage[modifier | modifier le wikicode]


Nous tenons à remercier chaleureusement Jacques Raphel pour la société Ligne d'Azur, ainsi que les personnes qui nous ont accorder un peu de leur temps pour répondre à nos questions (Agnès, Brigitte, Nourredine, Fernand)

Notre article journalistique sur la problématique: L’ordre du jour est de repenser l’énergie : sa consommation, et surtout sa production. Les énergies nouvelles doivent sans doute progresser car elles ne représentent actuellement que 5% de la production d’électricité mondiale. La France est tout de même en avance sur ce secteur. Ainsi, comment le secteur énergivore des transports peut-il envisager sa transition énergétique afin de pérenniser sur le moyen terme ? Nous nous intéresserons tout particulièrement aux transports en commun la Métropole Nice Côte d’Azur.


Depuis 1992, l’exploitation du réseau était gérée, par délégation du service public, à la société ST2N. Néanmoins, à la rentrée 2013, un retour en régie s’effectue de façon simple et discrète.

Le bus reste à Nice le moyen de transport le plus utilisé. Une ligne de tramway a récemment ouvert afin d’améliorer le quotidien des niçois. Elle relie le Nord à l’Est en desservant les lieux les plus fréquentés de la ville, et offre de nombreuses correspondances avec les bus. Aux extrémités de cette ligne, on retrouve des parcs auto relais « Parcazur » où les métropolitains peuvent laisser leur voiture sans risque, et se déplacer sur Nice en transports en commun. Chaque jour, cette ligne est empruntée par 90 000 usagers. La prochaine ligne de tram est prévue pour 2016. Elle doit relier L’Ouest niçois à l’Est. Si nous devions retenir quelques chiffres clés : 27 communes desservies, 530 000 personnes dans le réseau, 58,8 millions d’usagers par an, 404 bus en circulation pour 117 lignes, 28 rames de Tramway et 4 parcs-relais.

Une des priorités des élus de la métropole Nice Côte d’Azur depuis une dizaine d’année a été d’inciter la population à se déplacer en transports en commun innovants et écologiques à l’intérieur de la ville. Cela dans le but de limiter la pollution certes, mais aussi de dégager les axes et les rues. Quatre parcs-relais ont donc été créés en périphérie de la ville. On incite la population extérieure à la ville venant travailler (ou autre), à laisser leur voiture au parking. Avec ce même ticket, les usagers pourront se déplacer comme bon leur semblera à l’intérieur de la ville. Depuis 2011, des « auto bleues » électriques sont dédiées à tous les Niçois souhaitant se déplacer sur courte distance. C’est le plus gros service de ce type en France. Les vélos bleus ont connu un succès depuis 2009, la ville de Nice souhaite maintenant étendre son réseau jusqu’aux autres villes environnantes. Ces vélos permettent de réduire les émissions de CO2. De nouvelles pistes cyclables aménagées permettront aux utilisateurs de se balader avec plus de sécurité. La métropole effectue aussi des remboursements pour des actes citoyens verts. Par exemple l’acquisition d’un scooter électrique permet de s’en faire embourses une partie par la ville.


Si d’une part le nombre d’utilisateurs des transports en commun augmente, et que d’autre part, les énergies fossiles diminuent, de nouvelles problématiques de durabilité apparaissent.

La Politique européenne des 3 x 20 (2007) vise à améliorer la qualité de vie tout en réduisant la consommation d’énergie. La Convention des Maires doit rassembler peu à peu les Maires européens afin d’amorcer une collaboration sur les 3x20 entre des municipalités qui les mêmes problématiques écologiques, et font face aux mêmes défis. Nice y adhère en 2010. Notons enfin le Livre Vert : « Nouvelle culture de la mobilité urbaine ». La région est devenue depuis un superbe laboratoire du développement des énergies renouvelables. En effet, grâce à ses ressources (notamment hydraulique) dans l’arrière-pays et les vallées, la métropole produit 28% de sa consommation rien que par les énergies renouvelables. L’objectif de 2020 est de porter ce chiffre à 33%. Il demeure que les besoins en électricité de la région Sud-est connaissent une croissance de 1,6%. La région Provence Alpes Côte d’Azur produit actuellement 40% de sa consommation en électricité, mais en importe donc 60%. L’objectif à court terme est de diminuer cette part d’énergie importée.


La ville de Nice est parvenue à développer un réseau de transport en commun efficace et durable, en faisant du désengorgement routier un objectif prioritaire à court terme. On peut très aisément utiliser le bus, le tramway, louer un vélo, ou encore une voiture électrique. Mais parallèlement, de nouveaux enjeux vont commencer à émerger, tels que les besoins croissants en électricité du secteur. La Métropole parait cependant bien consciente du chemin qui lui reste à parcourir pour devenir leader de la mobilité durable, et entreprend de nombreux projets pour y parvenir.

Learning log : quels sont nos apprentissages lors de ce cours ?[modifier | modifier le wikicode]

1. En quoi ce cours vous donne-t-il une nouvelle compréhension du business en général ? Et plus largement de la société ?

Corentin : Ce cours m’as permis de m’intéresser à la notion de développement durable dans une entreprise où il faut savoir allier objectif environnemental avec des objectifs financiers tout en répondant aux attentes des clients. J’ai pu découvrir l’aspect ville verte de Nice et ses nombreux atouts

Patrick : Ce cours m’a avant tout permis de voir les difficultés à travailler en groupe. Tout comme dans le monde du business, nous avions un projet à réaliser, des décisions à prendre, et il a été parfois difficile de se mettre d’accord. Ce cours nous a donné un avant goût de la gestion de projet. De plus, travailler sur un projet de développement durable m’a fait réaliser à quel point le monde d’aujourd’hui prend une autre tournure : nous devons prendre davantage en compte les aspects environnementaux pour l’avenir.

Lamri : Ce cours m’a permis de travailler sur un projet que je n’aurais pas forcément étudié de mon plein gré, cependant j’ai beaucoup appris sur la notion de développement durable et j’ai pu me rendre compte des efforts faits par la ville de Nice dans ce domaine. Au niveau du Business j’ai appris à travailler avec une nouvelle équipe. Il est toujours difficile de travailler avec une équipe nouvelle qui plus est sur un projet de cet ampleur et dans un laps de temps aussi court.

Quentin : Ce cours m’a permis de travailler sur un sujet qui me tenais a cœur et sur un secteur qui m’intéressait. J’ai compris certains enjeux de notre société et de la ville de Nice. Le développement durable est un secteur porteur et d’actualité. J’ai découvert à quel point les entreprises se projeter dans l’avenir sur du long terme. J’ai ainsi une meilleur compréhension du business en général.

Emmanuel : Nous avons cherché à en savoir plus sur une thématique qui nous était relativement inconnue : les transports en commun. En effet nous avons tous une voiture et nous utilisons donc peu ces derniers. Nous avons appris des bienfaits de la mobilité publique, et pu constater un réel travail de recherche de la ville de Nice concernant le développement durable.

Axel : Pendant l’ensemble de ce cours, j’ai pu apprendre la gestion du temps de travail à accorder à chaque mission que nous avion. La gestion des « Dead-Line » ont été les consignes les plus mise en avant. Nous avons aussi été amené à travailler en groupe et de ce fait s’entendre sur tout les points et apprendre a communiqué. Nous savons maintenant que nous retrouverons ces deux aspects dans n’importe quelle société.


2. Qu’avez vous le plus appris dans le cadre de ce cours ? Pouvez-vous formuler les compétences acquises ?


Corentin : Ce cours ne m’a pas apporté de réelles compétences. Il m’a surtout permit de développer, d’approfondir mes notions de développement durable.

Patrick : Dans le cadre de ce cours, j’ai appris à développer mes compétences sur le travail de groupe. On a dû gérer les désaccords, organiser le travail à faire et également gérer la notion de temps.

Lamri : Dans ce cours j’ai vraiment beaucoup appris sur le projet de développement durable de la ville de Nice, ce sont des projets sur le long terme et qui facilite la vie des citoyens de la métropole Nice côte d’azur tout en étant bon pour l’environnement.

Quentin : Les compétences acquises dans le cadre de ce cours sont nombreuses, mais le travail en équipe fut selon moi la compétence la plus essentielle de ce projet. Les nombreuses deadlines nous ont permis de gérer la notion du temps, mais aussi de gérer les désaccord à temps pour dégager des solutions constructives.

Emmanuel : Personnellement, je ne pensais pas que Nice faisait tant d’efforts en matière d’amélioration de la qualité de vie, ici pour les transports. La géographie de la ville en fait un bon laboratoire des bienfaits du tram, des bus. Ses efforts l’ont déjà placé en haut des villes européennes entreprenant la politique des 3x20.

Axel : Ce cours m’aura avant tout apporter la connaissance et la maitrise du secteur environnementale de la région PACA.


3. Comment avez-vous vécu cette nouvelle expérience d’apprentissage ? De qui avez-vous le plus appris ?

Corentin : Le principe interactif du cours est très intéressant. Utilisé un média comme Wikipédia favorise l’intérêt du cours. J’ai surtout réaliser que un travail de groupe entres amis peut parfois prendre des tournures négatives mais au final ce fut une expérience bénéfique avec un groupe d’exception.

Patrick : Cette expérience d’apprentissage était très enrichissante, c’est la première fois que je travaillais sur une plate forme de Wikipédia. La difficulté était parfois de savoir chercher où se trouver l’information et également de savoir faire les différentes manipulations sur le site. Néanmoins c’était un apprentissage très bénéfique et je peux dire que j’ai beaucoup appris grâce à mes camarades de classe qui ce sont très bien impliqués pour notre projet.

Lamri : La méthode d’apprentissage de ce cours est un peu particulière et l’interactivité du cours fut une expérience intéressante. En ce qui concerne le groupe, nous avons choisi le groupe en fonction de nos affinités et nous avons pu constater que lors d’un travail en équipe ce n’est pas toujours facile de travailler avec ces amis. Cependant nous avons je pense beaucoup appris ensemble et cela reste une très bonne expérience.

Quentin : Cette nouvelle expérience d’apprentissage a été très enrichissante. En effet, la création d’un reportage sur une problématique préalablement réfléchie, la création d’une page wiki, sont des apprentissages très bénéfique. Il faut aussi noter que le travail en groupe permet à chaque élément de s’exprimer dans un secteur qu’il affectionne. Cela permet aussi à chaque élément d’apprendre des autres membres du groupe. Pour ma part, je pense que mon apprentissage fut complet, personne ne m’a plus influencé qu’une autre personne.

Emmanuel : J’apprécie de plus en plus les projets de groupe dans ce genre. Ils permettent à la fois d’affiner ses qualités d’enquêteurs, d’orateur lors des contacts avec la population, et obligent à une certaine rigueur pour tenir les délais et les objectifs.

Axel : Cette façon d’enseigner, encore jamais expérimenté durant mon cursus, m’a apporté bien plus que je ne pensais. Le fait d’être en concurrence et de pouvoir observer les actions de toutes les autres équipes était un point intéressant.


4. A quel pourcentage estimez-vous avoir utilisé les ressources du wiki et les liens associés ?


Corentin : 40%. Je me suis principalement axé sur mon rôle de cameraman, j’ai beaucoup étudié les pages concernant la réalisation du dossier de production ainsi que celles sur la réalisation d’un reportage et d’une interview.

Patrick : Sur le travail réalisé, je pense avoir pris au moins 50% des méthodes présentes sur le wiki.

Lamri : Je pense avoir utilisé 35 ou 40% des ressources du wiki et des liens associés.

Quentin : En tant que jardinier, mon travail était de présenter notre problématique sur wiki. Ainsi, il m’a fallu apprendre comment insérer ou modifier une page sur ce site. Les nombreux didacticiels/aides m’ont beaucoup aidés. Ainsi, j’estime avoir utilisé les ressources du wiki à 80%.

Emmanuel : J’ai personnellement utilisé à peu près 50% des ressources du wiki. Nous avons notamment beaucoup regardé les vidéos et aides au tournage.

Axel : J’estime a 50% mon utilisation des ressources du wiki et des liens associés.


5. Ce cours a-t-il eu une influence sur vos pratiques collaboratives intra et inter groupes dans le cadre d’un projet comme celui ? Quel a été l’apport de la bourse de compétences ? Comment les compétences ont-elles circulé ?


Corentin : Malgré la collaboration attendue, nous avons beaucoup échangés avec les autres groupes pour se tenir au courant de leur évolution mais il n’y pas eu d’aide réelle.

Patrick : Ce cours n’a pas réellement eu d’influence sur mes pratiques collaboratives intra et inter groupes. Toutefois, nous avons beaucoup communiqués avec les autres groupes pour savoir si nous étions dans les temps. La bourse de compétence ne nous a pas servi dans le projet.

Lamri : C’est la première fois que nous travaillons sur un projet tel avec pour objectif de travailler en collaboration avec les autres groupe. D’ordinaire nous ne devons pas travailler avec d’autres groupes, il n’a pas été facile de prendre l’information chez d’autre groupes car nous n’en avions pas l’habitude.

Quentin : Ce cours n’a pas forcement eu beaucoup d’influence sur mes pratiques collaboratives intra et inter groupes. Cependant, ce projet m’a réconforté dans l’idée que la communication est un facteur essentiel au bon fonctionnement d’une entité. Ainsi, nous avons non seulement beaucoup échangé entre membre du groupe, mais aussi entre groupe.

Emmanuel : A part se mettre au courant de l’état de nos travaux, et se donner des conseils divers, nous n’avons pas réellement fait appel aux autres groupes.

Axel : La bourse de compétences ne nous a pas réellement été indispensable. Nous avons pourtant su, chacun de notre coté, mettre notre réseau de connaissance a disposition du groupe pour se renseigner et donner des informations aussi. Les échanges avec les autres groupes on été nombreuse.


6. Quelles sont vos critiques et suggestions d’amélioration pour ce cours ?


Corentin : Ce cours devrait se consacrer sur un laps de temps plus cours pendant lequel les étudiants devraient se concentrer uniquement sur ce cours. Il y a une perte de motivation et d’intérêt sur le long terme.

Patrick : Le cours peut être amélioré en consacrant sans doute une semaine uniquement à ce type de projet, comme pour le Business Game par exemple. Evidemment pour avoir les interviews ca risque de poser problème mais un travail préalable peut être demandé. Le système de point bonus sur les « likes » de vidéos sur Youtube est aussi une bonne idée, mais elle peut être améliorée juste en faisant de ce cours, une compétition entre les différents groupes.

Lamri : Le principe du cours est vraiment intéressant en revanche je pense qu’il faudrait soit réaliser ce projet sur un laps de temps plus court soit prévoir deux ou trois semaines uniquement consacré a ce cours. Nous avion d’autres projets à réaliser dans le même temps et avec des groupes différents et cela ne nous a pas permis de nous consacrer a ce projet autant que nous l’aurions voulu.

Quentin : Je pense que le temps consacré à ce cours n’est pas suffisant pour se sentir véritablement investi dans ce projet. Au sein de Skema Business School, les projets s’enchainent et leurs contenus sont parfois trop vagues, les étudiants se sentent parfois extérieur. Ainsi, une plus grande implication des étudiants serait effective si le temps consacré à cette matière augmente.

Emmanuel : comme mes collègues, je pense que l’étalement de cette matière sur un semestre entier nuit à son intérêt, et empêche l’implication totale qu’elle mériterait qu’on lui porte. Il faut certes du temps pour planifier des interviews, poser une problématique… Mais cette matière aurait pu être plus concentrée.

Axel : J’envisagerai de raccourcir la durée de ce cours. J’ai noté une perte de vitesse et de motivation des membres de notre groupe ainsi que des autres groupes, par rapport au démarrage en tambour battant que nous avions pris. Il me parait pas nécessaire de disposer d’autant de temps pour chaque étapes.


Retour critique sur notre production audiovisuelle[modifier | modifier le wikicode]

Cinq mois après la réalisation de notre production audiovisuelle, nous revenons sur les points qui ont certainement manqués à notre vidéo pour que celle-ci bénéficie d’une meilleure appréciation extérieure.


Selon nous, la principale insuffisance aura été d’ordre technique. Nous pensions disposer d’un matériel suffisant afin de réaliser un travail de qualité mais nous nous trompions. Au-delà d’une image pixélisée sur certains plans, c’est surtout la captation son qui nous a fait défaut lors des tournages. Cela se ressent notamment au niveau des micros-trottoirs. Nous étions déçus en montant les images car le contenu des interviews était bon et pertinent à nos yeux, mais nous n’avons pas su leur offrir la qualité sonore à laquelle elles pouvaient prétendre. Le visionnage de la vidéo en résulte fastidieux car il faut se concentrer beaucoup pour entendre les propos des niçois interrogés en oubliant les perturbations sonores extérieures.

Il manquait également à notre reportage un élément central : l’interview principale. Nous avons joué de malchance à ce niveau car nous avions contacté la Métropole dès le début de l’enquête, et nous n’avons reçu une réponse favorable de la part du cabinet du Maire de Nice Christian Estrosi que quelques jours après la remise du reportage. Nous aurions eu alors l’occasion de rencontrer le responsable du pôle technique de la Direction des Transports et des Déplacements de la Métropole. Nous nous sommes par ailleurs un peu perdus dans ces recherches du sujet à interviewer, entre faux espoirs et rdv annulés. Nous assumons néanmoins l’échec de ces recherches. Le contenu général du reportage s’en voit amoindri.


Pour conclure, nous réalisons aujourd’hui que nous n’avons pas su nous organiser suffisamment pour ce projet. Les défauts d’ordre technique auraient sûrement pu être évités grâce une meilleure connaissance des limites de notre matériel, et plus de tests que ceux déjà réalisés avant le tournage. Outre l’inexistence d’une interview principale nous pensons nous être posés les bonnes questions pour répondre à la problématique. Enfin nous aurions du développer davantage l’avenir des transports en communs de la Métropole dans une logique de développement durable. Notre reportage fourni était en effet majoritairement axé sur les progrès passés et les projets actuels.


Article complémentaire[modifier | modifier le wikicode]

Nice Côte d’Azur, deuxième métropole, après Paris, dispose d’une vision globale de ses moyens de transports et d’un projet exceptionnel qui vise à réduire très significativement les consommations et les émissions de CO2. Ainsi, les transports représentent un défi majeur en termes de transition énergétique. Pour répondre à cette problématique, l’agglomération de Nice propose la réduction du trafic des véhicules particuliers au bénéfice des transports en commun, avec une évolution rapide vers les transports à énergie propre pour une mobilité durable.


La ville de Nice offre ainsi un réseau de transport moderne qui s’articule autour de véritables connexions entre les différents modes de transport (le train, le tramway, le bus, les voitures et les vélos). Ces transports modernes, reliés entre eux, permettront de limiter considérablement les émissions de CO² et amélioreront considérablement la qualité de vie des citoyens. Le développement des transports est l’une des priorités des élus de la métropole Nice Côte d’Azur depuis une dizaine d’année. Dans l’objectif de faire de Nice, la ville Verte de la Méditerranée, ils incitent la population à se déplacer en transports en commun innovants et écologiques à l’intérieur de la ville. Avec un réseau de plus de 100 lignes, le bus reste à Nice le moyen de transport le plus utilisé. Avec l’arrivée du tramway, l’ensemble du réseau de transport a été repensé pour favoriser les échanges entre bus et tramway. Le développement des lignes de tramway, mode de transport dit propre, se poursuivra dans les années à venir notamment avec la ligne Ouest-Est. Celle-ci sera une véritable alternative à la voiture pour l’avenir puisqu’elle desservira les principaux pôles générateurs de déplacements et permettra à terme de supprimer un flux important de véhicules sur la Promenade des Anglais. Cette ligne renforcera le réseau de transport et augmentera l’inter modalité.


Nous pouvons constater d’ailleurs que le marché pour la ligne 2 du tramway a été signé le 11 février dernier, ainsi une phase d’études de 8 mois a débuté. Cette ligne T2 devrait donc être livré selon toute vraisemblance fin 2016 ou premier trimestre 2017. De plus la métropole Nice Côte d’azur à lancé un appel à projets de l’Etats, afin de pouvoir créer une ligne T3 qui relierait l’Aéroport et Saint-Isidore ainsi qu’un prolongement d’une ligne bus-tram Antibes-Sophia Antipolis. L’arrivée du T2 au plus tard au premier trimestre 2017 devrait donc permettre de répartir les bus de la métropole vers les secteurs collinaires, le tramway désengorgerait l’ intérieur de la métropole et permettrait donc aux nombreux quartiers des secteurs collinaires d’avoir un meilleur réseau de bus.


En plus de ces projets mené par la métropole, il y à une réelle prise de conscience des habitants par rapport à cette transition énergétique. En effet les Niçois veulent participer activement à réduire les émissions de CO2 comme l’atteste ce record de 4 000 000 locations pour Vélobleu à Nice. En effet, c’est le groupe Veloway, à qui a été confiés l’exploitation, qui transmet ces chiffres en date du 15 Avril 2014. Ces 4 000 000 locations depuis la mise en service du dispositif signifie qu’il y a environ 6 000 locations Vélobleu qui sont effectuées par jour. Cela marque l’envie des habitants de la métropole de permettre à Nice de devenir la ville verte de la méditerrané puisqu’il y a environ 10 000 personnes qui sont abonnées à cette offre Vélobleu.


Nous pouvons donc conclure qu’a moyen terme, le secteur des transports peut envisager sa transition énergétique de plusieurs manières. Tout d’abord il faut expliquer clairement son projet afin d’impliquer au mieux la population. En effet, comme nous vous l’avons montré précédemment avec l’exemple de la ville de Nice, les habitants de la métropole ont accroché au projet et ils sont de plus en plus nombreux à utiliser Vélobleu pour se déplacer dans la ville. De plus pour les grandes villes, le meilleur moyen de désengorger le trafic tout en réduisant les émissions de CO2 reste le tramway, encore une fois, comme nous avons pu le constater avec la métropole Niçoise, l’ajout d’un tramway dans la ville à ravi les habitants car cela leur permet de se déplacer plus rapidement d’un point à un autre de la ville et tout cela de manière non polluante. L’idée a tellement plu que 2 lignes supplémentaires sont en projets et devraient voir le jour à l’horizon 2017. Le Tramway permet de déplacer le réseau de bus dans des endroits plus difficiles d’accès comme les secteurs collinaires pour la métropole niçoise.

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