Dans quelles mesures peut-on allier covoiturage et management au sein d'une entreprise ?
Présentation de notre problématique[modifier | modifier le wikicode]
La problématique que nous avons choisi de développer est la suivante :
Dans quelles mesures peut-on allier covoiturage et management au sein d'une entreprise ?
Notre dossier de production[modifier | modifier le wikicode]
Lien vers notre dossier de production
Notre reportage[modifier | modifier le wikicode]
Nous tenons à remercier chaleureusement Josiane Benz (Directrice générale chez Athéna Strategy - Sophia Antipolis) et Paul Marsan (HP Grenoble).
Notre article journalistique sur la problématique[modifier | modifier le wikicode]
Comment les entreprises peuvent-elles inclure un système de covoiturage dans leur politique de management ?
En 2013, Sophia Antipolis est considérée comme la plus grande technopole européenne : elle regroupe 1 400 entreprises permettant l’existence de 30 000 emplois. De plus, de nombreux étudiants et chercheurs s’y trouvent puisqu’on en dénombre plus de 5 000, notamment grâce à l’école de commerce SKEMA et à l’école d’ingénieur Polytech Nice-Sophia. Au vu de ces nombreuses activités, ce vivier, accessible uniquement par la route, attire chaque jour de nombreux automobilistes, provoquant ainsi embouteillages et perte de temps importante.
Pour citer l’exemple d’un automobiliste de notre vidéo, il affirme mettre une heure pour faire 22 km chaque jour. Voici un témoignage qui ne laisse pas indifférents les travailleurs de la technopole. Si les automobilistes sont directement concernés par ce phénomène, créant de nombreux troubles comme du stress, du retard ou une perte d’argent, les entreprises sont également touchées par cette vague.
Alors, dans quelles mesures la mobilité individuelle devient-elle un enjeu économique pour les entreprises ?
Premièrement, l’individualisme au travail cède de plus en plus sa place au collectif : pour la mobilité, c’est la même chose. Notre société matérialiste et indépendante tend vers un esprit d’équipe et de partage : c’est là qu’intervient le covoiturage. Il faut savoir que ce système est déjà en place depuis de nombreuses années en France. En effet, c’est en 1958 qu’apparait « l’Allo-stop », devenu ensuite « Covoiturage » en 1989. Ce concept a eu du mal à émerger, mais aujourd’hui la tendance s’inverse quelque peu. Le covoiturage, pour certains, apparaitrait plutôt comme un effet de mode que comme une véritable problématique. Mais pour nos automobilistes sophipolitains, cela est un vrai souci.
Comme nous l’avons vu dans notre reportage, les entreprises commencent à s’intéresser de plus en plus à ce sujet. Des systèmes mis en place dans les entreprises émergent, comme chez HP à Grenoble. Ce système pourrait alors créer une dynamique au sein des firmes. En effet, si les employés s’entraident, s’ils partagent des choses en-dehors de leur lieu de travail, cela créé nécessairement une certaine cohésion.
Cependant, il existe ce qu’on appelle « l’autonomie ». Ce terme, parlant à tous, est aussi ce qui nous valorise ; c’est ce que l’on recherche quand on avance dans notre carrière professionnelle. Cela peut aussi être un frein à notre problématique. En effet, simplement d’un point de vue matérialiste, partager sa voiture est difficile à concevoir, même ne serait-ce que pour une heure par jour.
Aujourd’hui, il semble assez évident que le covoiturage n’est pas encore devenu monnaie courante pour les entreprises, ainsi que pour les particuliers. Pour intégrer ce concept dans nos habitudes, certaines entreprises organisent des systèmes de récompense dans leur fonctionnement, comme le montre notre vidéo, avec l’exemple de l’entreprise HP. Il apparait également essentiel de sensibiliser les individus et les entreprises à ce nouveau mode. C’est ce que tente de nous expliquer Madame Josiane Benz, la Directrice Générale d’Athena Strategy. Cet enjeu de la mobilité revêt un aspect presque politique. En effet, c’est au niveau de la hiérarchie qu’il faudrait agir selon elle.
Est-ce que les enjeux économiques et maintenant écologiques de la mobilité seront assez percutants pour entrer dans les mœurs de notre société ?
Les automobilistes pourront-ils sacrifier une partie de leur liberté individuelle au profit de la collectivité ?
Jusqu’à quand les entreprises verront le covoiturage comme un système précaire ?
Source : wikipédia.org
Learning log : quels sont nos apprentissages lors de ce cours ?[modifier | modifier le wikicode]
1. En quoi ce cours vous donne-t-il une nouvelle compréhension du business en général ? Et plus largement de la société ?
David : Grâce à ce cours de « Sustainable Performance », j’ai pu me rendre compte que les entreprises étaient effectivement sensibles au Développement Durable. On peut remarquer que ce concept devient un véritable enjeu économique, aussi bien pour les entreprises que pour les particuliers.
Victorine : À travers ce cours, je me suis rendue compte que même dans le monde du business, le développement durable avait sa place. Je pensais que ce n’était que du « vent », de belles idées, mais en réalité, de véritables projets sont créés au sein des entreprises. Notre projet portait sur le covoiturage. En faisant les micros trottoirs et en discutant avec les personnes interrogées, j’ai compris que les gens comprenaient les bénéfices du covoiturage, mais avec le problème de la flexibilité, ils préféraient se déplacer seuls pour aller au travail. Les gens comprennent, mais n’applique pas forcément.
Lucile Besson: Ce cours m’a démontré qu’un lien pouvait exister entre le business et le développement durable. Au fil de nos interviews nous avons pu voir qu’il est très dur de faire évoluer les habitudes des gens. Cela doit passer par un apprentissage.
Mélodie : Ce cours nous a permis de réfléchir à une problématique et de la confronter au monde réel du travail et à des personnes choisies au hasard. Cela nous a permis de nous poser des questions sur les freins et les motivations des entreprises et également de nous rendre compte des problèmes de logistiques (Autorisations légales …).
Benjamin : J’ai pu comprendre que les entreprises étaient malgré tout sensibles au message du développement durable et plus particulièrement au covoiturage. C’est une problématique qui a une influence sur le travail des entreprises et qui méritait qu’on y prête attention. Les éléments extérieurs font donc bien parti de la vie d’une entreprise et ont une place importante.
2. Qu’avez-vous le plus appris dans le cadre de ce cours ? Pouvez-vous formuler les compétences acquises ?
David : Définitivement, le travail d’investigation en groupe. Il est vrai que le côté « reportage » de ce cours a été pour moi le plus intéressant. A travers la théorie sur le Wiki et la pratique sur le terrain, j’ai pu appréhender les coulisses d’un véritable tournage, et ce n’était pas toujours évident : il a fallu persévérer constamment.
Victorine : À faire une vidéo, sélectionner les passages intéressants des interviews, à synthétiser.
Lucile Besson : J’ai découvert comment créer un article wiki (importer photo, vidéo via slideshare…).
Mélodie : J’ai principalement appris ce qui concernait réellement de développement durable. Je pense avoir principalement amélioré mes capacités en montage de vidéo.
Benjamin : J’ai appris que dans un projet comme celui-ci, le travail en équipe était encore primordial et que pour tirer le maximum de son groupe, chacun devait se mettre au service de l’équipe. Plus le groupe comprenait cet élément et plus le projet avait des chances d’aboutir de manière enrichissante. Pour le reste, il faut avoir une bonne gestion du temps pour ne pas se laisser déborder par les dates de rendues et donc être rigoureux.
Lucile Sarthou : Ce cours m'a appris à sélectionner les bons plans pour une vidéo et à faire des montages vidéo avec I-Movie. Cela m'a aussi appris à mettre en forme des interviews.
3. Comment avez-vous vécu cette nouvelle expérience d’apprentissage ? De qui avez-vous le plus appris(de vos pairs ? de l’interviewé ? de vos profs ?)
David : J’ai vécu cette expérience comme une autre vision du travail en groupe, tout simplement parce que la forme du reportage est innovante. J’ai le plus appris des personnes interviewées car j’ai pu apporter des éléments concrets à des questions posées.
Victorine : C’était beaucoup de travail, ce n’était pas facile à gérer avec les autres dossiers à rendre ainsi que nos projets en association. Comme travail de groupe, c’est une très bonne expérience : amusante et formatrice à la fois. Des interviewés, pour leurs idées de mise en place du covoiturage au sein de leur politique de management.
Lucile Besson : Cette expérience a été formatrice car elle nous forçait à être autonome. Notre avancée dépendait de notre organisation au sein du groupe. Au niveau technique (production et montage) j’ai beaucoup appris des autres membres de mon groupe. Mais pour le côté connaissance du sujet que nous avons choisi de développer ce sont les personnes que nous avons interviewé qui m’ont le plus apporté.
Mélodie : Je n’ai pas tellement aimé l’utilisation du Wiki mais c’était une expérience intéressante. Je pense avoir le plus appris de mes pairs. C’est intéressant d’avoir chacun un rôle et de voir comment les autres effectuent leurs missions.
Benjamin : Venant d’un IUT, c’est le type de projet auquel il m’était déjà arrivé de participer par le passé. Le travail à réaliser était pratique et nous permettait de mieux comprendre les sujets évoqués. Il était donc intéressant de se confronter à un travail plus concret. Je pense avoir beaucoup appris auprès de mes camarades qui ont toujours été motivés dans ce projet ce qui a encore démontré que le travail d’équipe était essentiel ainsi que des personnes interviewées qui m’ont apporté des informations sur le covoiturage.
4. A quel pourcentage estimez-vous avoir utilisé les ressources du wiki et les liens associés (inférieur à 25% =, entre 25 et 50%, entre 50 et 75% ? au-delà de 75% ?). Qu’est ce qui a été le plus utile pour vous ? Si faible utilisation pourquoi ?
David : Mon utilisation se situerait entre 50 % et 75 % car j’ai apprécié la partie « Cinéma » du Wiki, la partie que j’ai intégralement parcourue.
Victorine : Inférieur à 25%, car je trouvais les informations parfois difficiles à trouver. Et je n’étais pas le jardinier, donc certaines informations m’étaient moins utiles.
Lucile Besson : Étant la jardinière wiki de mon groupe j’ai beaucoup utilisé les ressources mises à notre disposition. Elles m’ont notamment permis de comprendre comment développer notre page wiki. Je pense avoir utilisé entre 50 et 75% des ressources proposées. Mélodie : Entre 25 et 50% car je me suis principalement occupé du montage de la vidéo et de la caméra et que je possédais déjà des bases dans ces domaines.
Benjamin : J’ai utilisé le wiki à 25%. Il était très utile pour pouvoir faire un point sur les consignes, les deadlines et comprendre ce qu’on attendait réellement de nos travaux. Cependant, son utilisation n’a pas été plus importante car j’utilisais plutôt d’autres ressources pour avancer dans le travail.
5. Ce cours a-t-il eu une influence sur vos pratiques collaboratives intra et inter groupes dans le cadre d’un projet comme celui-ci ? Quel a été l’apport de la bourse de compétences ? comment les compétences ont-elles circulé ?
David : La Bourse de compétences me semblait très intéressante pour ce partage d’information entre les groupes, jusqu’à une certaine limite. En effet, plus le temps avançait plus cet espace devenait la foire, à qui le plus offrant ?!
Victorine : Aucune influence sur mes pratiques collaboratives, on a déjà beaucoup de travaux de groupe pendant l’année. La bourse de compétences a été utile surtout pour la camera qu’on a réussi à emprunter mais cependant il y avait trop d’annonces « blanches » qui n’étaient présentes seulement pour faire des échanges et gagner des points !
Lucile Besson : Nous avons eu recours quelques fois à la bourse de compétence pour échanger notamment du matériel ou des contacts. Néanmoins, cette bourse de compétence ne me semble pas réellement nécessaire à la bonne réalisation du projet. Nos contacts existants étaient suffisants pour trouver tout ce dont nous avions besoin. De plus, il y a avait trop d’annonces qui « spammaient » le mur ce qui a créé un fouillis mélangeant vrai annonce et blague de certains groupes. Je ne pense pas que mes pratiques collaboratives aient vraiment changées avec ce projet. Nous avons beaucoup d’autres cours où nous travaillons en groupe, ce n’était donc pas vraiment une première de ce point de vue là.
Mélodie : Je ne pense pas que ce cours est eu une influence particulière nous avons l’habitude maintenant d’effectuer des travaux de groupes et les pratiques collaboratives commencent à être bien rodées. Grâce aux différents postes (caméra, interview, montage …) chacun a pu choisir le poste qui lui convenait le mieux en fonction de ses compétences ce qui nous a permis de gagner du temps.
Benjamin : Le système de Skem Bank a été utile car il permettait un gain de temps important dans l’exécution de certaines tâches comme le fait de trouver une caméra qui était indispensable au bon déroulement de celui-ci. Cependant, j’ai trouvé que son utilité était rapidement restreinte et qu’il était possible de se débrouiller dans ce projet sans forcément beaucoup l’exploiter. De plus, dans la recherche de compétences, il y avait un très grand nombre d’annonces et notamment des annonces quelque peu farfelues visant simplement à publier sans forcément être d’une grande aide. En ce qui concerne le travail de groupe, il était nécessaire de bien se répartir le travail afin de gagner du temps et d’être plus efficace. Malgré tout, l’école dans laquelle nous nous trouvons nous donne la possibilité de beaucoup travailler en équipe et les méthodes de travail étaient assez semblables aux autres travaux.
Lucile Sarthou : Le système de Skem Bank n'est pas forcément nécessaire car l'on n'a pas besoin de ça pour s'échanger des informations. Il faudrait donner plus de conseils pour la réalisation et le montage d'une vidéo.
6. Quelles sont vos critiques et suggestions d’amélioration pour ce cours ?
David : Je pense que le concept de jouer sur plusieurs campus est une bonne idée, mais dans la pratique, il vaut mieux se concentrer sur chaque campus pour mieux avancer. Le deuxième point serait de réguler de manière plus contrôlée les espaces d’échange en ligne.
Victorine : Comme je l’ai dit, il y a trop d’échanges qui ne servent à rien sur la SKEM banque. Les contacts suffisent je pense.
Lucile Besson : Je pense qu’il faudrait mettre en place une plus grande régulation au sein de la Bourse de Compétences. Il serait alors plus agréable de l’utiliser.
Mélodie : Je pense qu’il nous aurait fallu un petit peu plus d’explications sur les attentes au niveau du sujet et peut être avoir des séances un peu plus rapprochées les unes des autres ?
Benjamin : Ce projet aura été assez enrichissant et nous aura permis d’apprendre bon nombre de choses. Cependant, le travail demandé est peut-être un peu lourd pour le temps qui nous est laissé et les deadlines parfois quelques peu courtes. De plus, j’ai trouvé que nous aurions pu avoir un suivi plus régulier et plus direct avec les professeurs nous encadrant afin de s’assurer que notre projet allait dans la bonne direction et dans le sens de ce qui était attendu.
Lucile Sarthou : Le cours est intéressant car on a pas mal de liberté, il nous fait réfléchir sur une problématique et chercher des solutions. De plus il nous permet d'aller à la rencontre de professionnels.
Votre feedback - Groupe 108[modifier | modifier le wikicode]
La problématique est intéressante et l’investigation est bien menée et assez complète. L’article aussi. Le reportage nous apprend sur les initiatives et les comportements. Le learning log montre bien aussi ce que ce cours vous a apporté. Bravo.