Discussion:Le manifeste des Tiers Lieux
Ce manifeste des Tiers-Lieux est Open Source. Chacun peut se l'approprier et l'adapter à ses besoins, ses interlocuteurs et son contexte en général. Cependant afin de préserver une cohérence dans la démarche, il est préférable de ne pas intervenir directement sur la page du manifeste. Si vous souhaitez adapter ou modifier certains points, vous en avertir la communauté sur cet onglet.
Ex: Modification de Julien Delalande : Le Tiers-Lieu vise à devenir un élément important du fonctionnement de la cité. Il participe de sa repolitisation. Les grands principes défendus par les esprits les plus brillants ne sont pas que des concepts. Bien que la manière dont ils s’incarnent ne soit pas encore parfaitement stable, ce sont des faits, concrets et duplicables. Il ne tient qu’à tout un chacun de travailler à l’amélioration de ce bien commun selon ses propres moyens. Les Tiers-Lieux, faites-les vous-même!
Qui sommes nous ?[modifier le wikicode]
Important : Nous ne sommes pas représentant mais interprète ponctuel d'un mouvement mondial ouvert, libre et open source
- Yoann Duriaux, co-fondateur du Comptoir Numérique à Saint-Etienne et de la communauté francophone des Tiers Lieux OpenSource - co-initiateur de la méthodologie Movilab - POC foundation
- Antoine Burret, ancien concierge à la Muse à Genève, contributeur de la méthodologie Movilab, chercheur en sociologie spécialiste des tiers-lieux - POC foundation
Démarche soutenue et relayée par des citoyens, étudiants, associations, collectivités et entreprises.
Les données récoltées seront partagées au fur et à mesure du temps dans le code source du manifeste des tiers lieux
Intention des auteurs ?[modifier le wikicode]
Répondre aux besoins de visibilité, lisibilité et appropriation collective sur le thème des tiers lieux par les territoires et leurs habitants avec la culture de l’open source au coeur de la démarche.
- Publication précédente : DEMOCRATISER LES TIERS LIEUX par Antoine Burret, pour la Revue Multitudes, numéro 52, printemps 2013, Paris
- Recherche - action : Les modèles économiques des Tiers Lieux Stéphanois (2012-2014)
- Dernière publication : Étude exploratoire des Tiers-Lieux comme dispositif d'incubation libre et ouvert de projet
Pourquoi ce manifeste ?[modifier le wikicode]
Synthèse en 1mn de Yoann Duriaux, traduite en langue des signes par Emmanuelle Keruzore de Megaphone, filmée par Ciel! les Noctambules et rendue possible grâce au 1er Labo du Mixeur.
Vidéo issue du MOOC "Innover et entreprendre dans un monde numérique"
Conçu et réalisé par l'Institut Mines-Télécom
Présentation en détail du manifeste par Bruno Martin co-fondateur de Coworking France.
Les glossaires et les lexiques ne peuvent-être suffisamment complet car il faudrait en créer un par individu, par structure et par territoire tant le sujet est complexe, transversal et multi-culturel. L'enjeu est ainsi d'apporter une lecture “Politique” à une dynamique mondiale.
Aller plus loin :
- accompagner la transition vers des modes de vies durables
- rendre lisible, visible et appropriable les concepts et les actions des tiers lieux en open source
- accompagner la co-création comme sur internet mais dans la vraie vie et en bas de chez sois
- favoriser la production de biens communs en open source
- faciliter la viralité et contagion des idées
NB : Chacun peut s'approprier ce manifeste des Tiers-Lieux, l'adapter à ses besoins, ses interlocuteurs et son contexte en général. Cependant afin de préserver une cohérence dans la démarche, il est préférable de ne pas intervenir directement sur la page du manifeste. Si vous souhaitez adapter ou modifier certains points, vous pouvez en avertir la communauté sur l'onglet discussion. Ou partager vos propres déclinaisons du manifeste des tiers lieux
Favoriser l'innovation sociale au lieu de la décréter
En juin 2013, la communauté francophone des Tiers-Lieux Open Source lance un appel à contribution pour créer collectivement le premier document de référence sur les Tiers-Lieux. Sur une plateforme en ligne dédiée, un vaste ensemble de questions ouvertes a invité les acteurs des Tiers-Lieux francophones (créateurs, développeurs, usagers, financeurs, etc.) à se pencher sur leur démarche. A mettre en commun les savoirs liés à cette dynamique. Ce questionnaire est parti du constat d’une très grande hétérogénéité des acteurs et de leurs zones géographiques. Les acteurs mettent en œuvre des pratiques indépendamment de leurs catégories socioprofessionnelles, de leurs modes de vie, etc. En s’appuyant sur les données récoltées, sur l’expérience de terrain et sur une recherche plus fondamentale, il s’est agit de privilégier l’analyse du processus déterminant l’action plutôt que les résultats de l’action. De considérer les Tiers-Lieux dans leurs biographies afin d’en explorer l’esprit.
A l’initiative de ce manifeste, il y a un engagement quotidien
Le même que pour une multitude d’individus qui de la conception jusqu’à la mise en œuvre et au déploiement, avancent à l’aveugle et assument les risques que cela suppose. Et ils sont nombreux. Car dans ses réflexions, ses processus, ses histoires et dans l’épreuve de ses limites le Tiers-Lieu est avant tout un projet politique. Il est ici question de conscience stratégique. L’amélioration des conditions de vie des citoyens et le dépassement de crises économiques et écologiques majeures ne procède pas uniquement de la mise en place d’un artefact de plus dans la course à l’innovation. Au-delà des modes, des actions dispersés et des controverses techniques et terminologiques, l’enjeu du Tiers-Lieu est de reconsidérer la manière dont se pense la création de valeurs. Comment ces valeurs se créent et ce qu’elles apportent en terme d'intérêt général.
L’important n’est pas uniquement de savoir s’il y a émergence mais si ce qui émerge est bon pour nous.
En faisant cohabiter localement des mondes différents et parfois contradictoires, le Tiers-Lieu enclenche un processus de rééquilibrage sur le territoire (territoire institué ou territoire projet). Il provoque un dialogue et des frictions, là où l’expertise clôt la discussion. Il invite à prendre possession, à faire évoluer, à explorer et à appliquer des solutions sur des problématiques jusqu’alors balisées. Qu’il soit question de gestion, de création, de production, de culture, de consommation, d’éducation, de famille, d’objets et de choses, il suggère une démarche de ré-appropriation de certains mécanismes sociaux. La démocratisation des technologies numériques a banalisé ce genre d’intervention. Elles trouvent dans les Tiers-Lieux un prolongement tangible. Ils en ont le même potentiel transformationnel, créatif, voire transgressif. C’est pour cette raison que le Tiers-Lieu est Tiers. Non pas à cause d’une position d’entre deux, mais parce qu’il ouvre sur de nouveaux champs.
Il est temps de mieux comprendre comment cette dynamique répond de manière singulière aux défis qui nous attendent et de mettre en lumière certains codes propres à cette technologie sociale. Comment et pourquoi ça marche ?