L'accompagnement de l'action citoyenne par les Maisons des associations

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Retour d'expériences à l'accompagnement de l'action citoyenne par les Maisons des associations. La participation des citoyens est un enjeu d’actualité et les aspirations à un renouvellement du fonctionnement démocratique s’expriment fortement. A cela, l’action citoyenne et l’engagement peuvent être des réponses. Pour encourager leur développement, il semble important de bien comprendre ces notions, la manière dont elles se mettent en œuvre et dont elles peuvent être accompagnées.

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Un travail en équipage sur l'action citoyenne

L'approche des enjeux actuels de l'action citoyenne développée dans ce wiki a été progressivement construite par le travail d'un équipage constitué de Maisons des associations issues des quatre coin de France. L'équipage, ou groupe de travail, est animé par le Réseau National des Maisons des Associations (RNMA) et ses actions s'inscrivent dans un partenariat avec l'Agence Nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT, ex CGET)

Les Maisons des associations et l'action citoyenne

Les Maisons des associations (MDA), dans leur fonction d’accompagnement de la vie associative de leur territoire, favorisent les dynamiques citoyennes. En tant que pôles de ressources, lieux de conseil et de formation, elles contribuent à soutenir ces dynamiques. Les actions des maisons des associations participent au développement du lien social sur leur territoire d’intervention. Qu’elles soient implantées sur des Quartiers de la Politique de la Ville (QPV) ou pas, de par leurs missions générales, leurs modes de fonctionnement, le travail en réseau qu’elles réalisent, elles apportent un soutien aux citoyens, aux associations, aux acteurs ressources impliqués dans les QPV. 

L'enjeu de la participation citoyenne

La participation des citoyens est un enjeu d’actualité et les aspirations à un renouvellement du fonctionnement démocratique s’expriment fortement. A cela, l’action citoyenne et l’engagement peuvent être des réponses. Pour encourager leur développement, il semble important de bien comprendre ces notions, la manière dont elles se mettent en œuvre et dont elles peuvent être accompagnées. Nous nous proposons de nous inscrire dans ce cadre pour travailler sur cette notion d’action citoyenne :

  • renforcer le pouvoir d’agir des citoyens : dans cette logique d’éducation populaire, il s’agit de replacer l’habitant en tant qu’acteur de son territoire, de valoriser son expertise d’usage, de partir de ses besoins et de ses aspirations pour l’appuyer dans ses prises d’initiatives.  La capacité d’agir ne se décrète pas mais s’apprend progressivement.
  • développer la participation tous et susciter l’engagement des publics les plus éloignés
  • structurer des démarches ascendantes : face à l’essoufflement du modèle représentatif et la défiance entre les habitants et les instituions, il semble nécessaire d’encourager l’émergence de nouvelle forme de participation émanant du terrain.
  • penser l’articulation entre individu et collectif : l’engagement s’inscrit dans cette double dimension de transformation individuelle (autonomie, motivations à l’engagement, etc.) et collective (rapport au territoire, changement social, projet de société, etc.).
  • mettre en œuvre des démarches souples et évolutives : l’évolution des fonctionnements (aspirations à l’horizontalité, montée en puissance du numérique, évolution des modes d’engagements), il est nécessaire de repenser les modes d’organisation et d’accompagnement des projets

Les objectifs de l'équipage

Fort de ces constats, il nous semble nécessaire, à partir d’échanges de pratique entre MDA au sein d’un groupe de travail dédié, de :

  • Qualifier collectivement la notion d’action citoyenne et partager une vision commune de ses enjeux, 
  • Identifier les spécificités de l’accompagnement des MDA et repérer les leviers et les freins au développement des initiatives citoyennes en QPV
  • Analyser la place des MDA et les articulations avec les différents acteurs agissant en QPV pour mieux identifier les coopérations possibles
  • Développer l’interconnaissance sur les territoires pour favoriser les coopérations avec d’autres acteurs de l’accompagnement et les dynamiques citoyennes  
  • Acculturer plus de MDA aux enjeux, au fonctionnement, aux dispositifs et aux acteurs de la Politique de la Ville 

Le fonctionnement de l'équipage

Les participants

L'équipage se compose de Maisons des associations adhérentes au RNMA. Il travaille en coopération avec les autres acteurs agissant sur les enjeux de l’action citoyenne et de la Politique de la Ville : délégués du Préfet, centres ressources de la Politique de la Ville, réseaux partenaires (Centres sociaux, CEMEA, RTES, Le Mouvement associatif, etc.), les acteurs académiques et universitaires, etc.

Les journées d'étude territoriales

Pour permettre la découverte d'initiatives locales inspirantes et l'échange entre les membres de l'équipage, des journées d'étude territoriales sont régulièrement organisées sur divers territoires. Une rencontre territoriale s'attache à développer une thématique déterminée en fonction du territoire d’accueil. Chaque rencontre s’organise autour : 

  • d’une visite de terrain : l’occasion de s’intéresser à un cas concret, de rencontrer les porteurs de projet et les accompagnateurs
  • de la présentation d’expériences locales des membres du groupe de travail ou de partenaires
  • d’un temps d’échange pour capitaliser les pratiques et donner les perspectives pour le groupe de travail 

Au DSU de Boulogne-sur-Mer : Parcours d’accompagnement, l’enjeu de la continuité

Journée organisée le 4 juin 2019

Cette journée à Boulogne-sur-Mer s’est articulée autour de la visite de différents lieux d’action de l’association DSU (Développement Social Urbain), tout particulièrement le C-napse (tiers lieux), le point accueil jeunes et la coopérative jeunesse du boulonnais. Ces visites ont permis de rentrer dans le concret de ces expériences en rencontrant les acteurs qui les font vivre, et de bien mesurer la manière dont elles se mettent en œuvre. Au C-napse par exemple, chaque participant a pu réaliser comment l’organisation spatiale du lieu favorisait les échanges, tout en préservant des espaces de travail en autonomie. Mais aussi comment l’implantation du local dans la ville et dans le quartier permettait des interactions entre le lieu et les habitants.

Mais, cette journée a surtout été riche des rencontres humaines qui se sont faites. L’autre atout de ces visites de terrain est, bien entendu, la découverte des porteurs du projet, des animateurs, des usagers ou des bénéficiaires. Nous avons d’ailleurs pu constater combien les frontières entre ces différents rôles pouvaient être poreuses. Comment passer d’usager à contributeur ? Quel est la place de l’accompagnateur ? De l’animateur ? Comment permettre aux habitants de se réapproprier leur pouvoir d’agir ? Ce sont autant d’enjeux que nous avons essayé de mieux saisir par l’échange entre les habitants et les professionnels présents. Nous souhaitons amener à une meilleure connaissance et reconnaissance mutuelle, restant persuadés que c’est la compréhension des contraintes et des attentes de chacun qui encouragera la cohésion et la mise en place d’actions co-construites.

Enfin, nous avons discuté collectivement sur les différents dispositifs de soutien à la participation et leur mise en œuvre. Là encore, le croisement des regards a été précieux. Il a pu mettre en avant certains décalages et a pu amener chacun à s’interroger. Comment sont-ils appropriés localement ? Pourquoi ils peuvent parfois paraître en décalage avec les réalités de terrain ? Comment les adapter aux pratiques ? Comment être force de proposition ?  

Cette journée a réuni 21 participants : 10 habitants du territoire, 6 professionnels issus de 5 MDA et 5 professionnels de la Politique de la Ville.

La visite de terrain

L’association DSU propose une variété de dispositifs répondant à diverses problématiques observées. Elle a su adapter le fonctionnement des dispositifs aux enjeux du territoire. L’association est basée originellement dans le quartier Politique de la Ville du Chemin Vert où son siège est toujours présent. L’équipe est composée de 13 salariés répartis dans différents quartiers. 

Des dispositifs historiques

Le premier dispositif du DSU est le Fonds de Participation des Habitants[1], FPH. Il rentre dans l’objectif de donner le droit aux habitants de s’organiser et de choisir des projets à l’échelle de leur quartier ou de leur territoire. Ce dispositif s’inscrit dans la volonté de développer le pouvoir d’agir, de laisser une place centrale et motrice à l’habitant. Le comité d’attribution des financements est composé d’habitants et de représentants d’associations des quartiers Politique de la Ville. Le DSU a ici un rôle d’accompagnement mais n’est en aucun cas décisionnaire.

Le dispositif est plébiscité par les habitants pour son accessibilité. Malgré des enveloppes qui se réduisent ces dernières années, il permet de faire financer, relativement simplement, des petits projets qui auraient des difficultés à trouver d’autres sources de financement. En 2017, le FPH a été remplacé par les PIC, projets d’initiative citoyenne.

Implanté dans ce quartier, le DSU se charge, en partenariat avec d’autres structures ou collectivités de la mise en place de « Nos quartiers d’été »[2]. Ce dispositif a pour objectif de proposer des animations aux habitants n’ayant pas l’opportunité de partir en vacances, de former et de valoriser les habitants, de les rendre acteurs de leurs vacances...

Dispositif historique en région qui a près de 30 ans d’existence, il permet un travail avec les familles dans les quartiers qui n’ont pas l’occasion de partir en vacances. A Boulogne-sur-Mer, il permet d’organiser des activités dans le quartier, comme des repas partagés. Depuis plusieurs années, le thème de l’écologie est mis à l’honneur. Cette année, une semaine d’activité est prévue au Chemin vert, elle a été construite avec une quinzaine d’habitants et d’associations.

Le dispositif est désormais bien approprié par les habitants bien qu’ils y voient quelques limites. Notamment, il serait intéressant de pouvoir faire financer des actions en dehors du quartier, comme des sorties à la mer. Cette remarque est fortement ressortie de nos échanges avec les habitants. D’autre part, les délais de réponses aux actions proposées sont si tardifs qu’ils pénalisent la mise en œuvre des projets. Une instruction plus rapide permettrait certainement de faciliter la mise en place la participation aux actions. Enfin, les associations reconnaissent qu’il n’est pas toujours évident de mobiliser les habitants. Enfin, nous avons noté que le dispositif gagnerait à être mieux articulé avec le FPH comme cela est le cas à Roubaix.

Du coté des autres MDA :

A Lille, le dispositif NQE est géré par Lille 3000, une association qui assure la programmation culturelle de la Ville. Il s’inscrit cette année dans le thème « Eldorado » autour d’un programme qui est proposé aux associations.

A Roubaix, « Nos Quartiers d’été » est animé par un collectif de petites associations de quartiers en lien avec le service jeunesse de la Ville. Les activités sont généralement organisées dans les centres sociaux.

De multiples implantations

Toujours dans le quartier du Chemin Vert, l’association DSU a donné naissance au Hangar, un espace partagé de création qui favorise l’entraide et le partage de connaissances et de compétences. Le Hangar encourage la participation des habitants en les accompagnant sur des projets de dynamisation du territoire, de leur lieu de résidence.

Implantation du DSU


Des besoins en lien avec la vie associative étaient très forts, aux niveaux des locaux, des ressources, des outils ou des formations… Le DSU s’est emparé de cette question en imaginant et en créant le Centre de Ressources aux Associations Boulonnaises (CRAB) avec pour objectifs de répondre à ces problématiques. Le DSU s’est vu confier la gestion de la Maison des associations par la ville de Boulogne-sur-Mer. Le CRAB est basé dans ces locaux. Reconnu dans sa fonction d’accompagnement, le CRAB fait partie du réseau des Points d’information à la Vie Associative (PIVA). Il dispense également des formations et notamment, le Certificat de Formation à la Gestion associative (CFGA).

Le dispositif Educ Pop est adossé au CRAB, proposant un ensemble de formations destinées aux bénévoles des associations visant une montée en compétences de ces derniers. Les formations vont de l’institutionnel Certificat de Formation à la Gestion Associative en passant par des thématiques plus précises comme vendre des produits, rédiger un dossier de demande de subvention… Le champ du numérique est aussi fort présent dans notre panel de formations avec pour exemple la maîtrise de la suite bureautique Libre Office, l’infographie…

La formation ne se limite pas exclusivement à la vie associative mais peut aussi intégrer toutes personnes intéressées dans le domaine de l’animation avec la création d’un partenariat avec les CEMEA Hauts-de-France pour la mise en place de session du Brevet d’Aptitudes aux Fonctions d’Animateur (BAFA) sur Boulogne-sur-Mer. Autre formation ouverte, le PSC1 (Prévention et Services Civique de niveau 1) en partenariat avec l’association boulonnaise Opale Lifeguard.

Les formations proposées ne sont pas le fruit d’idées imaginées par le DSU. Dans sa philosophie, notre association met les bénévoles et les acteurs du tissu associatif au centre de nos projets. Les formations que nous avons proposées et mises en place ont pour objectif de répondre aux besoins exprimés par les associations. Engagé dans l’Éducation Populaire, le DSU par ses formations met au centre le stagiaire bénévole, autour d’une relation faite d’échanges et d’écoute, avec le respect de la personne.

Le passage Siblequin

Le Quartier Politique de la Ville du centre-ville est le champ d’action de deux autres pôles de l’association DSU, tous deux implantés dans le Passage Siblequin. Malgré son implantation en centre-ville, cet espace, comme un interstice de la ville, reste en marge de l’activité du quartier. Précédemment lieu de passage ou de squat, l’association, au travers des actions qu’elle y a développées, a redonné vie à ce passage qui voit désormais émerger des jardins urbains et des repas partagés. Cette « revitalisation » s’est faite avec les usagers des lieux, à partir de leurs besoins et de leurs envies et dans une logique de mixité et d’inclusion.

Le C-Napse est le premier d’entre eux. Espace partagé ouvert à toutes et tous, ses domaines d’action sont les outils numériques et technologiques, sciences, éducation, projets coopératifs, projets sociaux. Des animations et des formations au numérique y sont régulièrement organisées. C’est également un espace de rencontres avec les habitants, avec toute personne souhaitant s’y poser, échanger, partager. Le lieu est équipé de nombreux outils numériques et voit se dérouler dans ses murs les ateliers du C-Lab, laboratoire d’expérimentation éducative. Son objet est la vulgarisation des sciences, du numérique, des nouvelles technologies.

Ce lieu polymorphe se veut le plus ouvert possible. Il se réfère bien volontiers à la philosophie des communs si bien que le lieu se conçoit comme une ressource partagée et gérée par ses usagers. Son projet évolue au gré des initiatives et des envies des habitants, ce qui en fait un lieu à proprement parlé de participation citoyenne.

Le second espace de Siblequin est consacré à la jeunesse. Disposant d’un panel d’outils dédiés à eux, nous retrouvons dans ces murs la Coopérative Jeunesse Boulonnaise Entrecoop[3] (CJB) et le Point d’Information Jeunesse (PIJ).

Le PIJ se définit par sa convivialité, un espace de partage et d’écoute où un accueil personnalisé et anonyme est proposé aux jeunes. Il existe depuis 2016 et propose des permanences régulières, ainsi que des repas partagés. A l’écoute des jeunes, il cherche à créer ou recréer du lien pour faire face à tous les types de difficultés : logement, isolement, précarité, addiction, etc.

Mais le PIJ n’agit pas seul et les partenariats qu’il développe lui permettent d’apporter des réponses diversifiées aux jeunes. Par exemple, il propose régulièrement des séances de socio-esthétique et de relaxation en partenariat avec l’association Littoral Préventions Initiatives. Ce qui permet aux personnes de s’évader quelques heures et de reprendre confiance et courage. Le Centre d'accueil et d'accompagnement à la réduction des risques des usagers de drogues (CAARUD) vient également faire des permanences régulièrement au PIJ.

La CJB a pour but de permettre aux jeunes de créer une activité économique et rémunératrice, mais aussi de travailler sur les valeurs humaines que sont l’entraide, le partage et la cohésion. La CJB propose différents types de prestations : ateliers et animations diverses, repas, événements sportifs, nettoyage et rangements, etc. La CJB est une version adaptée des coopératives jeunesse de services.

« La CJB nous permet de travailler sur des projets formateurs et rémunérateurs, au travers d’actions qui nous donnent des compétences et font découvrir des métiers » - Quentin, membre de la CJB

Un travail de médiation

Le DSU assure une fonction d’intermédiation du service civique et propose donc aux associations non agréées une mise à disposition d’un volontaire au service civique. Il s’agit d’une part d’être à l’écoute du projet des jeunes pour leur proposer des missions qui peuvent correspondre à ses aspirations. Mais dans le même temps, il s’agit d’appuyer les associations dans l’accueil et l’intégration des volontaires. Une fois que la bonne intermédiation est faite, il faut suivre la mission et s’assurer de son bon déroulement en accompagnent et en outillant.

Au sein de cet espace de Siblequin, le DSU est médiateur urbain, il est facilitateur que ce soit entre les habitants mais aussi entre les derniers et les institutions, les divers acteurs locaux. Le DSU assure ainsi une présence de proximité active et visible pour favoriser la cohésion sociale, prévenir et gérer les situations de conflits, encourager les actions citoyennes, diffuser les informations relatives au quartier...

Toujours en réponse à des besoins observés, le DSU est également médiateur Santé. Les missions des médiateurs santé sont de faciliter l’accès aux soins et aux droit à la santé, accompagner les personnes dans les démarches de santé, orienter vers les bons professionnels de santé, relayer les informations des institutions, animer des actions de prévention.

Le DSU assure également l’accompagnement des conseils citoyens de Boulogne-sur-Mer, mais aussi d’Etaples et de Marquise, des villes voisines. L’association est disponible auprès des conseillers pour les appuyer dans l’appropriation de leur mission. Il s’agit donc d’être présent en fonction des besoins, d’appuyer la cohésion du groupe, d’accompagner les conseillers dans leur représentation vis-à-vis des institutions et notamment le contrat de ville. Le DSU organise aussi des formations pour permettre aux conseillers de monter en compétences et d’assumer leur mission au mieux.  

➢    voir la monographie sur l’accompagnement des conseils citoyens de Boulogne-sur-Mer réalisée en 2017 « le droit à l’informel dans l’accompagnement des conseils citoyens »

Du coté des autres MDA :

Roubaix compte 5 conseils citoyens qui sont accompagnés par le chef Politique de la Ville de la commune. Les conseils citoyens connaissent des difficultés, notamment des conflits de personnes, qui limitent la mobilisation des habitants dans ces instances. La coordination des différents conseils est également difficile.

A Lille, les conseils citoyens sont rattachés aux conseils de quartier et gérés par chaque mairie de quartier.

A Tourcoing, le conseil citoyen, unique pour l’ensemble des quartiers Politique de la Ville du territoire, s’est mis en place tardivement et n’a que 2 ans d’existence. Il a connu l’an dernier un conflit qui a amené à la démission du président. Aujourd’hui, il repart sur une dynamique nouvelle avec un président et un trésorier très impliqué. Cependant, le dialogue avec la commune n’est pas toujours simple. La Maison des associations organise tous les des formations.

Le Repair Café de Boulgone-sur-Mer

A Boulogne-sur-Mer, le repair Café[4] est situé à la maison de l’étudiant et l’association dispose également d’un entrepôt à Rinxent dans une ancienne usine. En cohérence avec la philosophie des repair café, sa mission est d’apprendre à faire et non de faire à la place des participants. Cette logique de transmission est fondamentale, si bien que l’association forme également le personnel de certaines grandes enseignes. Le projet fonctionne de manière bénévole et la participation gratuite, même s’il est demandé aux participants d’amener une collation pour entretenir la convivialité !  Il se réunit deux fois par mois. Le repair café fonctionne en partenariat avec les autres repair café de la côte d’opale : Wimille, Rinxent, Neufchatel, etc. Et plusieurs de ses bénévoles se sont formés à l’impression 3D au C’napse. 

  1. Le Fonds de participation des habitants Doté financièrement par l’État et les collectivités, le Fonds de participation des habitants (FPH) permet de financer des projets ponctuels qui contribuent au renforcement du lien social dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. La simplicité des démarches et la souplesse des procédures favorisent l’implication des habitants. Objectifs : - donner les moyens aux habitants, constitués ou non en association, de participer à la vie de leur quartier - construire des projets qui contribuent à l’animation du quartier - améliorer le cadre de vie - développer des échanges intergénérationnels entre les habitants
  2. Nos quartiers d’été Le dispositif « Nos Quartiers d’été » est un dispositif porté par la Région Hauts-de-France afin de soutenir des projets d’animation sociale et culturelle des quartiers durant la période estivale. Les projets « Nos Quartiers d’été » permettent d’accompagner des dynamiques collectives et participatives dans les territoires en politique de la ville. Ils reposent sur des dynamiques inter-partenariales (associations, habitants, collectivités, entreprises, etc…) et peuvent se développer en actions inter-quartiers voire inter-territoires. Les thématiques principales des actions « Nos Quartiers d’été » visent à développer une citoyenneté active dans les quartiers. 
  3. Les Coopératives Jeunesse de Services sont des projets d'éducation à l'entrepreneuriat coopératif qui accueillent des 16-18 ans pendant l’été. Initiées il y a près de 30 ans au Québec, les CJS ont fait leurs preuves et sont actuellement déployées en France. Au sein de ces projets, les jeunes s’initient au fonctionnement d’une entreprise démocratique, développent leur esprit d’initiative et prennent conscience de leurs capacités d’agir.
  4. Le principe des repair café Réparer ensemble, c’est l’idée des Repair Cafés dont l’entrée est ouverte à tous. Outils et matériel sont disponibles à l’endroit où est organisé le Repair Café, pour faire toutes les réparations possibles et imaginables. Vêtements, meubles, appareils électriques, bicyclettes, vaisselle, objets utiles, jouets, et autres. D’autre part sont présents dans le Repair Café des experts bénévoles, qui ont une connaissance et une compétence de la réparation dans toutes sortes de domaines. On y apporte des objets en mauvais état qu’on a chez soi. Et on se met à l’ouvrage avec les gens du métier. Il y a toujours quelque chose à apprendre au Repair Café. Ceux qui n’ont rien à réparer prennent un café ou un thé, ou aident à réparer un objet appartenant à un autre. On peut aussi toujours y trouver des idées à la table de lecture qui propose des ouvrages sur la réparation et le bricolage.

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