L'inscription des FAB LABS dans le mouvement du développement durable

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Présentation de notre problématique[modifier | modifier le wikicode]

La problématique que nous avons choisi de développer est la suivante :

En quoi l’émergence des fablabs change la manière de concevoir des produits qui répondent aux besoins des consommateurs?

Contexte

Les Fablabs qui sont un espace de fabrication collaboratif d'objets à partir d'outils numériques, d'échanges et de production de savoirs ouvert à tous. Si nous nous y sommes intéressés c'est que les fablabs s'inscrivent de plusieurs manière dans le mouvement du développement durable et offrent une nouvelle vision de la manière de produire. Les fablabs sont apparus à la fin des années 2000 en France, et permettent aux citoyens de se ré-approprier la technique normalement réservée aux chercheurs et ingénieurs des grands groupes. Qui plus est, les fablabs travaillent souvent en open source et viennent là se confronter à la vision des entreprises post industrielles où la privatisation est toujours de rigueur.

Qui plus est, les fablabs encouragent la créativité des citoyens et la découverte du Do it yourself et Do it together. Ils facilitent l'innovation citoyenne et représentent un point de convergence entre développement économique et innovation.

Notre dossier de production[modifier | modifier le wikicode]

http://fr.slideshare.net/Marionlch/dossier-de-production1

Notre reportage



Nous tenons à remercier chaleureusement Nicolas Vallée, président du FabLab de Centrale Marseille ainsi que toute son équipe.


=Notre article journalistique sur la problématique=

Le mouvement des FabLabs a vu le jour en 2009. Ces espaces ouverts à tous restent cependant très peu connus du grand public. Le développement des FabLabs représente l’émergence d’un nouveau processus de production basé en partie sur les initiatives numériques. Malgré cela, les technologies utilisées au sein de ces espaces vont des plus simples aux technologies de pointe. Cette tendance de production semble toucher de nombreuses catégories de la population complètement antagonistes comme les chercheurs dans le cadre de leurs expériences mais également les citoyens lambda curieux ou à la recherche d’une production alternative ou encore les artistes qui y trouvent de nouvelles possibilités de créations.

Ce qui définit le FabLab c’est son ouverture à tout un chacun, rendue possible par le peu de connaissances nécessaires afin d’utiliser et de pouvoir tirer profit de cet espace. En cela le mouvement des FabLabs représente une innovation de rupture. C’est l’appropriation de la production par le citoyen. En effet, le citoyen est aujourd’hui totalement exclu de la production de ce qu’il consomme. Dans ce contexte particulier le FabLab représente l’opportunité pour chacun de reprendre les choses en main et ici on ne parle pas d’artisanat mais bien d’une nouvelle sorte de production industrielle. C’est la seule chance pour le citoyen de l’ère industrielle de reprendre les commandes de sa consommation. Par exemple, il devient possible pour n’importe qui de fabriquer une pièce de remplacement à une pièce défectueuse pour sa machine à laver, objet dont nous connaissons tous les problèmes d’obsolescence programmée. Cet accès au grand public est permis grâce au processus de production spécifique des FabLabs basé sur l’open source.

L'open source s’inscrit dans un processus de production en opposition à l’industrie innovante privatisée des industriels. La question de l’évolution des FabLabs se pose donc. En effet aujourd’hui il peut sembler plus probable qu’ils représentent un système de production parallèle, alternatif, comblant certains citoyens dans leur besoin d’autonomie dans le système actuel. Cependant, il est possible que ce système dont fait partie le mouvement des FabLabs contamine le monde de l’entreprise tel que nous le connaissons et le bouleverse irréversiblement. Cette hypothèse peut vous sembler peu probable mais n’est pourtant pas si loin des prévisions. Par ailleurs il est évident qu’un mouvement inverse pourrait se dessiner. Ce mouvement est moins difficile à considérer sachant qu’il remet en cause moins de certitudes acquises dans notre système industriel. Dans ce cas, ce serait les entreprises qui pénétreraient l’espace des FabLabs et non l’inverse. Ainsi elles s’ouvriraient à un mode de production en open source différent de leur système de privatisation originel basé sur des dépôts de brevet et le secret industriel. Ainsi leurs capacités à répondre au besoin du consommateur se verraient décupler sans pour autant rendre au citoyen une autonomie dangereuse pour les entreprises dans le processus de production commun. Elles garderaient le contrôle.

Ces différentes hypothèses ne restent que des embryons et rien ne permet à l’heure actuelle de les confirmer ou de les infirmer. Cependant leur simple énonciation confirme bien une chose : le monde de l’industrie et le système de production devront certainement changer une partie de leurs habitudes et évoluer vers moins de privatisation pour s'ouvrir aux consommateurs. Même si nous ne pouvons pas comparer les Fablabs aux grands groupes, le consommateur a de nouveau accès à des moyens de production et les entreprises devront s'y adapter. On peut notamment penser, comme cela a été dit dans notre reportage, à un partenariat Fablab—entreprise qui fonctionnerait comme suit : si une pièce est défectueuse, il suffit désormais à l'entreprise d'envoyer un fichier 3D au client qui peut ensuite aller la faire imprimer au FabLab. Aujourd’hui chacun peut concevoir, produire et consommer, notamment grâce au partage de connaissance entre les citoyens et à des initiatives engendrées par des mouvements tels que les FabLabs.


Ce que nous avons appris

Clement Lamotte Mélanie : En premier lieu, ce cours m'a permis de mieux appréhender ce qu'était un FabLab et les implications de l'émergence d'un tel mouvement. Au-delà de ça, j'ai aussi appris à mieux gérer le côté administratif, j'entends par là, la prise de rendez-vous, savoir quel matériel il y a sur place etc. Enfin j'ai pu me rendre compte du travail en amont que requiert une interview. N'ayant jamais filmé ou enregistré du son, j'ai pu apprendre le fonctionnement de ces appareils en gérant en même temps les différents points de vue et cadres.

Collavet Claire : Au cours de ces dernières semaines, notre projet nous a amené à nous questionner sur l’utilisation des FabLab. Tout d’abord, grâce à ce cours j’ai pu en apprendre plus sur les FabLab ainsi que sur leur utilisation. Je n’en avais qu’une idée vague. Nous avons du élaborer une problématique et ainsi apprendre à nous pencher sur un point précis d’un sujet et en définir ses contours. Il a également fallut apprendre à maitriser de nouveaux outils comme le site Movilab, Slideshare ou encore des logiciels de montage pour pouvoir finaliser le reportage.

Hyon Laura : Dans un premier temps je pense avoir enrichi ma connaissance concernant le développement des FabLabs et le changement qu'ils semblent annoncer dans le processus de production industriel que nous connaissons. Dans un deuxième temps le travail qui nous a été demandé m'a permis d’appréhender la procédure précédent la réalisation du tournage et du montage d'une vidéo. Ainsi j'ai aujourd'hui acquis une connaissance plus approfondie du travail à effectuer en amont comme par exemple des autorisations à obtenir ou des découpes de plan à effectuer. Pour finir je pense avoir eu l'occasion de consolider et d'exercer ma capacité de synthèse grâce à ce travail et au rendu attendu notamment dans l'article.

Lachamp Marion : Ce projet m'a permis d'approfondir mes connaissances sur les Fab Labs et de découvrir les différents services qu'ils pouvaient procurer. Je connaissais très peu ce sujet et ait pu mieux comprendre leur rôle ainsi que la place qu'ils pourraient avoir dans le futur, notamment dans le cadre du développement durable. J'ai aussi pu découvrir les procédures et étapes précédant un tournage, comme la préparation des questions à poser ou les différents types de cadrages prévus, et en quoi ces étapes étaient nécessaire pour le bon déroulement d'une interview.


Lefebvre Marin : Ce projet m'a fait connaître ce qu'est un Fablab et l'avenir que peut avoir cette innovation. J'ai aussi pris connaissances des différents services associés à cette innovation. Par le rôle qui m'était donné, j'ai du prendre en considération les compétences de chaque personne de mon groupe. J'ai donc identifié nos besoins pour ensuite faire appel aux connaissances d'autres étudiants et ainsi mettre à bien le dossier. Enfin, j'ai du interroger des gens sur leurs connaissances dans le domaine.

Demoro Sophie : Tout d'abord, ce projet m'a permis de mieux comprendre le fonctionnement des Fab Lab, ainsi que leur impact et l'ampleur de leur développement. J'ai, d'autre part, pu me questionner sur des points juridiques importants lors d'un tournage, afin de respecter le droit à l'image de chacune des personnes interviewées, mais aussi pour nous procurer les autorisations des locaux dans lesquels nous avons tourné. Enfin, j'ai pu apprendre à rédiger ces autorisations.

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