La green communication dans le secteur cosmétique
Notre problématique[modifier | modifier le wikicode]
Voici notre problématique:
Comment distinguer le vrai du faux en matière de green communication concernant les produits cosmétiques ?
Les marques de cosmétiques commercialisent de plus en plus de produits dits "naturels" ou éthiques afin de cibler une clientèle éco-responsable.
Pour autant, doit-on croire à ce positionnement marketing ? Quels moyens existent-ils pour déterminer les véritables engagements des entreprises ? Y a-t-il déjà eu des initiatives permettant de distinguer les entreprises réellement impliquées écologiquement de celles voulant profiter de la tendance ?
Notre dossier de production[modifier | modifier le wikicode]
Notre reportage[modifier | modifier le wikicode]
Comment distinguer le vrai du faux en matière de green communication concernant les produits cosmétiques ?
https://www.youtube.com/watch?v=-juNCnBWqm8&feature=youtu.be
Nous tenons à remercier chaleureusement Julie Lambert, responsable communication chez Cosmébio, Monsieur Sempels pour cette idée de projet et les compétences qu'il nous a permis de développer
ainsi que Dominique Vian pour son aide.
Notre article journalistique sur la problématique[modifier | modifier le wikicode]
Maquillage, crème hydratante, gommage, crème antirides, autant de produits que nous appliquons sur notre peau au quotidien. Nombre d’entre eux affichent des packagings verts, des slogans écoresponsables et des accroches telles que : « sans paraben » ou « sans sulfates », des composants connus pour leur caractère allergène, irritant, voire cancérigène.
Ces particularités de marketing et communication répondent à une demande grandissante de produits bios, respectueux de l’environnement, des Hommes et des animaux. Cependant, un packaging vert ne signifie pas que le produit est bio, « sans paraben » n’empêche pas la marque d’avoir ajouté d’autres composants tout aussi néfastes pour les remplacer.
Mais alors, comment se repérer dans cette jungle de produits où tous clament leur efficacité et leur inoffensivité ? Comment démêler le vrai du faux ?
Lisez les étiquettes
Tout le monde connait la longue liste d’ingrédients aux noms incompréhensibles et à la police minuscule sur les étiquettes des cosmétiques. Cette liste porte un nom : INCI (International Nomenclature of Cosmetic Ingredients). Vous y trouverez tout ce que vous avez besoin de savoir.
Premièrement, les ingrédients sont inscrits de manière décroissante selon leur concentration dans le cosmétique. Plus simplement, les premiers composants sont ceux qui sont les plus présents dans le produit et les derniers n’en représentent qu’un pourcentage infime. Pour une analyse rapide, concentrez-vous sur les premiers ingrédients. Cependant, ne négligez pas les plus petits composants, qui, appliqués tous les jours sur votre peau pendant des années peuvent au final se révéler très dangereux. Même s’ils n’ont pas d’effet immédiat, ils peuvent sur le long terme s’avérer nocifs et être la cause de pathologies graves (stérilité, cancers…).
De plus, l’ordre ne compte plus pour les ingrédients présents à moins d’1% dans le produit. Les marques peuvent donc les inscrire dans l’ordre qui les arrange et placer une molécule naturelle présente à 0.001% avant des conservateurs d’une proportion bien supérieure.
Ainsi, évitez les ingrédients tels que :
- Les parabènes : conservateurs chimiques accusés d’être vecteur d’allergies et même de cancers. Leurs noms se terminent souvent par « paraben » comme par exemple le propylparaben, l’ethylparaben…
- Les phtalates : très présents dans les vernis à ongles, parfums ou déodorants, ils peuvent causer la stérilité chez les hommes et des dérèglements hormonaux chez la femme. Pour les repérer, évitez les noms tels que : dibutyle, diéthyle, diméthyle.
- Les silicones : présente dans les soins capillaires, rouges à lèvres, crèmes en tout genre, cette molécule permet au produit d’être plus doux au toucher et une application plus facile. Cependant, elle a aussi la particularité, en protégeant le cheveu ou la peau, de l’étouffer et d’être irritant pour l’épiderme. Pour les repérer, trouvez les mots se terminant pas –one, -cone ou –xane, comme par exemple : cyclohexasiloxane, cetyl dimethicone…
- Les dérivés de pétrochimie : vous les trouverez sous les appellations PEG, PPG ou derrière les noms commençants par « Propylène », ils sont interdits dans les produits bios.
Faites confiance aux labels
Pour vous faciliter la tâche et vous éviter la tâche fastidieuse qui est de déchiffrer la INCI et de repérer les composants nocifs, les labels décernent leur accréditation aux meilleurs produits.
Effectivement, difficile de se souvenir de tous les noms de composants néfastes et encore plus difficile de pouvoir les retrouver dans la liste sans une loupe à portée de main. Vous pouvez penser à vous rendre dans un magasin bio pour être certain du contenu des produits mais sachez que des composants comme les parabènes sont parfois présents dans les cosmétiques achetés en magasins bios.
Alors comment faire me direz-vous ?
Laissez-vous guider par les labels.
N’existant pas de législation européenne unique, les labels cosmétiques et labels bios en général sont nombreux. Chacun avec son propre cahier des charges, ces organismes indépendants et reconnus délivrent une certification très stricte qui vous assure une quantité minime de produits synthétiques et des ingrédients en grande partie issus de l’agriculture biologique. Vous avez alors la garantie sérieuse d’avoir affaire à des produits de qualité.
Créez vos propres cosmétiques
Le cosmétique fait-maison a le vent en poupe. Tout d’abord, les magasins tels que Lush se remplissent à vue d’œil mais nombreuses sont celles qui créent elles-mêmes leurs cosmétiques.
Ludique et économique, c’est une activité qui séduit. Vous savez ce que vous mettez dans vos produits et vous n’avez qu’à suivre la recette, comme en cuisine. Des sites de recettes sont mêmes dédiés à la pratique : mycosmetik.fr, cosmeticious.com, …
D’un point de vue financier, vous économiserez beaucoup puisque vous ne paierez ni les emballages, ni les actions marketing.
Le principal avantage est de pouvoir choisir des matières premières de qualité. En sélectionnant les bons composants et en ayant une formule adéquate, il est facile de réussir un cosmétique fait-maison efficace. Avec un peu d’entraînement et de pratique, vous pourrez même adapter vos créations en fonction de votre peau ou de la saison.
Et Noël approchant, pourquoi ne pas penser à offrir vos cosmétiques faits-maison à votre entourage !
Ce sujet nous conduit à nous demander :
- Comment évoluera l’INCI ? Certains ingrédients seront-ils interdits ? Après les parabènes, quels autres ingrédients, que nous appliquons chaque jour depuis des années sur notre peau, se révèleront finalement dangereux pour notre santé ?
- Les labels seront-ils amenés à s’unifier ? Pourrait-il y avoir un seul et unique label ?
- Quel avenir pour les cosmétiques bios ? Face au greenwashing, les vrais cosmétiques bios ne tendent-ils pas à perdre en crédibilité et ne sont-ils pas destinés à disparaître ?
Bibliographie :
http://www.femininbio.com/beaute-mode/conseils-astuces/bien-choisir-cosmetiques-bio-labels-72439
http://mouslima-avenue.fr/comment-bien-choisir-ses-cosmetiques-bio/
http://www.quoideneufweekend.com/quelques-astuces-pour-mieux-choisir-ses-cosmetiques-bio/
http://www.natureetdecouvertes.com/bien-choisir/comprendre-et-choisir-la-cosmetique-bio
http://www.viepratique.fr/beaute/teint-visage/comment-lire-les-etiquettes-des-cosmetiques-28160.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Phtalate
http://fr.wikipedia.org/wiki/Parabène
http://blog.1001pharmacies.com/les-silicones-dans-les-cosmetiques/
http://www.ecocentric.fr/html/labels-bio
cosmebio.org
ecocert.com
http://www.natrue.org/fr/label/
http://www.kontrollierte-naturkosmetik.de/f/bdih.htm
http://www.natureetprogres.org/
http://www.bioreflexe.com/info_certifications-et-labels-sante-bio-cosmetiques.htm
http://www.cosmetiques-bio.net/articles/labels.html
http://www.biosantebeaute.fr/2013/guide-des-labels-bio-pour-la-cosmetique/
mycosmetik.fr
cosmeticious.com
Learning log : Qu'avons-nous appris lors de ce cours ?[modifier | modifier le wikicode]
Ce que le projet nous a apporté en termes de connaissances sur le développement durable
- Fonctionnement des labels et organismes certificateurs comme Ecocert
- Produits nocifs à la santé utilisés dans les cosmétiques
Ce que le projet de groupe nous a apporté en termes de compétences de travail
- Découpage et organisation du temps afin de respecter les deadlines
- Répartition du travail en équipe, faire confiance aux capacités de chacun
- Gestion d'une page Wiki (ajouts de photos, vidéos, slideshare)
- Montage vidéo avec MovieMaker (transitions, extraction de vidéos sur un site internet ...)
- Prise de conscience de la difficulté de filmer des gens dans la rue (timidité face à la caméra, inquiétude à l'idée d'être visible en ligne)
Nous tenons à souligner que ce projet qui devait à l'origine être réalisé à 6, s'est en fait réalisé à 5. En effet, Tristan Girard (responsable de la Skem Banque) n'a participé qu'à l'élaboration de la problématique, puis il ne s'est plus manifesté. Il ne nous a pas communiqué les identifiants de la Skem Banque et n'a pas cherché à nous aider durant les différentes étapes du projet.