Salariat ou Modèle contributif ?
Cette page a vocation à outiller les réflexions et les débats sur le choix de baser son projet ou sa structure sur du salariat ou la rétribution de contributeurs. Les deux modèles sont pluriels et peuvent naturellement s'hybrider au sein d'une même structure (Exemple Optéos).
Description[modifier | modifier le wikicode]
Les modèles contributifs consistent à dédier les ressources financières du projet ou de la structure à la réalisation de tâches et de missions sans forcément encapsuler ces ressources financières dans des emplois salariés. Les membres du collectifs peuvent ainsi se rétribuer en fonction du travail qu'ils ont effectué. Un plus grand nombre de personnes peuvent s'investir dans le projet. Le collectif peut fournir une grande force de travail à un moment nécessaire et ne pas travailler sur une période plus calme.
Les travailleurs disposent donc d'un statut leur permettant de contribuer et se rémunérer. Nous invitons les travailleurs à rejoindre des coopératives d'activités et d'emploi afin que ceux-ci s'inscrivent dans une dynamique sociétale plus vertueuse.
Enjeux[modifier | modifier le wikicode]
La base de la réflexion n'est pas forcément lié au statut du travailleur mais plutôt à la culture de travail du collectif ET aux budgets accessibles par les travailleurs. Un des intérêts fort des modèles contributifs est de pouvoir mettre des budgets ouverts sur la table pour pouvoir collaborer (rémunérer des travailleurs avec lesquels le collectif souhaite travailler.)
La culture de travail est celle du partage et de la transparence qui favorise la confiance des potentiels contributeurs et des partenaires. Cela implique que chaque travailleur cherche à déléguer et à transmettre ses tâches et ses missions dans la mesure du possible ; ils ouvrent leur travail.
La capacité à mobiliser des budgets pour investir et rémunérer d'autres travailleurs est centrale. Ainsi, la posture entrepreneuriale est aussi importante. Les travailleurs doivent aller chercher des financements et des revenus complémentaires pour pouvoir avancer sur les projets de la structure.
Enfin, les modèles contributifs s'insèrent dans une culture de travail de la gouvernance partagée et cela implique de sortir des formes de subordinations. Cela n'empêche en rien de contractualiser les engagements des uns et des autres.
Des personnes peuvent donc être salariées et évoluer selon les principes des modèles contributifs si leur contrat de travail n'implique pas de subordination et que leur fiche de poste leur laisse une relative liberté dans leurs projets et qu'ils ont accès à des budgets pour mobiliser d'autres travailleurs.
Analyse comparative[modifier | modifier le wikicode]
Le travail repose sur les épaules de salariés | Le travail repose sur les épaules des contributeurs |
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Un lien de sécurité et d'assurance de la personne vis à vis de son travail, dans la durée.
Les points plutôt négatifs |
Un sentiment de liberté face au travail à réaliser. La capacité de choisir à un instant t la distance que l'on souhaite mettre entre soi et le travail (proximité et intensité jusque suivi, sommeil ou retrait).
De nombreux engagements parfois difficiles à clarifier pour les individus avec lesquels les contributeurs-trices travaillent. |
La régularité, la présence et la disponibilité des salariés est relativement assurée.
Les points plutôt négatifs |
Les points plutôt positifs
Les contributeurs sont souvent des profils très indépendants et libres. Si une pression pèse sur le travail et des délais et des rendus sont nécessaires, certains profils de contributeurs peuvent décider de se mettre en retrait. |
Les points plutôt positifs
Les points plutôt négatifs |
Les points plutôt positifs
Les points plutôt négatifs |
Les points plutôt positifs
Les points plutôt négatifs |
Les points plutôt positifs
Les points plutôt négatifs |
Liste des ressources en lien avec ce sujet[modifier | modifier le wikicode]
Coremuneration+Corémunération au sein d'un projet association
Trouver du travail en tant que contributeur-trice, travailler dans les écosystèmes contributifs