E-inclusion
Introduction[modifier | modifier le wikicode]
Si les entreprises ne s'approprient pas les TIC comme fondement de leur activité, elles risquent bien de disparaître. Mais si elles vont trop loin dans cette quête de la numérisation, que faire des e-exclus? Les sociétés du numérique s'intéressent de plus en plus à cette problématique, et prônent le droit à l'accès et à la littératie. Des organismes tels que le CNN (Conseil National du numérique), le CREDOC (Centre de recherche pour l'Observation des Conditions de vie), et même l'Europe tentent d'imposer des consignes au monde de l'entreprise de manière à les rendre responsables de l'e-inclusion ses acteurs. Sachant que, d'après le rapport de la Crédoc de 2014, 17% de la population française est non internaute (56% sont des séniors, 49% vivent seuls, 31% ont des bas revenus et la moitié juge les TIC et internet trop compliqués et peu utiles), on convient qu'il faut agir, à l'image de la région PACA qui a lancé une initiative de soutien à l’appropriation sociale des TIC pour les chercheurs d'emploi.
Vous pouvez voir ici comment les entreprises vivent avec le numérique, et donc pourquoi elles doivent prendre en compte l'E-inclusion.
Face à l’essor du marché des objets communiquants, dont le spectre des objets communicants couvre un champ extrêmement large (on dénombrerait quelques 9 milliards d’objets communicants en 2011, 24 milliards sont prévus d’ici à 2020) une nouvelle approche de la gestion des ressources humaines s'impose, mais les entreprises doivent diriger leurs efforts autant envers leurs employés qu'envers leurs clients. Ceux-ci peuvent d'ailleurs se révéler être un atout pour l'entreprise en retour, car si lee-working et le co-working se démocratise, le crowd-sourcing est aussi une pratique en vogue. A titre d’illustration, le Crédit Agricole a déployé une plateforme permettant la co-création d’applications par des clients et une coopérative de développeurs externes.
Cette étude s'appuie sur le travail des élèves de l'EMSE réalisé en 2014. N'hésitez pas à explorer cette présentation résumant les différents points abordés dans cette article.
Problématique[modifier | modifier le wikicode]
Comment réguler l'impact de la fracture numérique en entreprise, et quels sont les acteurs clés de l'e-inclusion? Quels sont les enjeux de l'e-inclusion et les facteurs la liant à la RSE?
Si les entreprises ne s'approprient pas les TIC comme fondement de leur activité, elles risquent bien de disparaître. Mais si elles vont trop loin dans cette quête de la numérisation, que faire des e-exclus?
Cet article est à mettre en lien avec celui sur l'impact des TIC sur les conditions de travail au sein de l'entreprise et la vie numérique en entreprise.
La fracture numérique[modifier | modifier le wikicode]
En apparence, la fracture numérique, ça paraît simple : d’un côté, ceux qui accèdent aux technologies et aux réseaux et disposent des compétences pour les utiliser ; de l’autre, ceux qui manquent des moyens ou des connaissances nécessaires. Plusieurs recherches européennes nous obligent pourtant à reconsidérer entièrement la “fracture numérique”, ou pour reprendre l’expression désormais consacrée, l’”e-inclusion”.
Le CNN définie la littératie numérique comme "L'aptitude à comprendre et à utiliser le numérique dans la vie courante, à la maison, au travail et dans la collectivité en vue d’atteindre des buts personnels et d’étendre ses compétences et capacités", telles que des compétences instrumentales, créatives, d'environnement ou des compétences réflexives. Ces compétences s'acquièrent via de nouvelles méthodes de travail, pensées par le numérique. Intégrer ce savoir aux "skill set" des personnes pousse à une réflexion sur le fonctionnement du système éducatif, qui doit produire des gens aptes à être efficaces en société
La formation de l'information[modifier | modifier le wikicode]
On parle beaucoup aujourd'hui de cette révolution dans le monde de l'éducation, les MOOC (Massive Open Online Courses). Harvard, Stanford et d'autres grandes universités américaines ont été les précurseurs, et on peut y suivre des cours gratuitement, avec même parfois des crédits qui peuvent être utilisés dans l'obtention d'un diplôme.
Suite à de nombreux programmes de recherche sur le sujet, de plus en plus d'entreprises proposent des formations en e-learning, medium particulièrement adapté à l'e-inclusion, d'où l'initiative el4ei, ou celle de la création de la charte pour l'inclusion numérique. Cette pratique n'est bien sûr pas réservée aux employés et aux dirigeants: certaines entreprises proposent des formations en ligne, ne serait-ce que pour se familiariser avec les services proposés par l'entreprise. C'est par exemple le cas de Bank of America qui propose des modules d'apprentissage de notions financières diverses.
Il est à noter qu'aux Etats-Unis, l'e-learning a fait économiser près de 1,2 milliards de dollars aux entreprises en 2013 d'après l'American Society for Training & Development! Tout le monde y trouve donc son compte, la RSE n'est pas forcément synonyme de contrainte.