Entrée de l'école élémentaire Paillon
Un projet d'article pour le Beau perroquet brun.
Elle crie toujours une école. C'est les enfants, les petits humains. Ils hurlent d'un désordre, un cri venu d'un poumon énorme, d'une gorge de cyclone, d'une bouche grande comme la voie lactée, et l'on reste confondu que cela sorte de si petits êtres. Des adultes surveillent - c'est une école -, papotent entre eux, se donnant des airs indifférents. Ils ne voient pas les danses d'enfants, improvisées d'un frisson, prenant tout à coup l'allure d'un pas d'éléphant, soudain s'envolant dans le ciel plus légèrement que des mouches, et redescendent en hurlant, et ces cris donnés par tous les enfants en unisson, et l'oiseau éléphant remonte si haut, et redescend si bas, avec un tel cri encore, la récréation. Un ballon arrive de son pof, pof, pof. C'est l'éléphant qui le shoote en courant, suivi par une floppée de mouches. Une fille l'attrape, aussitot cernée par une nuée des mouches. Le ballon emporte la petite fille, elle rebondit sur une vitre, sur un mur, sur un toit, un garçon, une pierre, et se retourne à l'envers dans un plaf sur le sol. Elle crie, elle crie, elle crie. Et disparait aussitôt.