Résidence de recherche action Faire Tiers-lieu avec le Vivant

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Collectif "Faire Tiers-lieux avec le vivant"

Nous avons créé fin 2022 un groupe de recherche-action national mettant en lien biodiversité et tiers-lieux sous la forme d'un collectif dénommé "Faire Tiers-lieux avec le vivant". Ce groupe est en autogestion, non financé, nous contribuons sur un budget contributif loot sous formes de spores.

Dans le cadre de ce groupe, nous avons proposé une journée recherche action sous la forme d'un atelier participatif Vendredi 17 Mai à Arles (13) au tiers-lieu de la Verrerie. Si vous êtes intéressé.es par ces thématiques, ou déjà un pied dedans vous êtes le. la bienvenu.e. :) abonnez vous sur la liste de discussion: https://framagroupes.org/sympa/info/vivantnonhumainencommun

ou écrivez nous un mail à: [[1]]

Présentation de L'atelier "Sur la piste des vivants"

Animé par Nicholas Henderson, designer-biologiste et Morgane Pecot, designer - tous deux membres du collectif "Faire tiers-lieux avec le Vivant" qui porte des projets de recherche-action autour de nos relations aux vivants dans les tiers-lieux - cet atelier prend la forme d’une exploration collective et individuelle mettant les habitants du territoire sur la piste des multiples traces laissées par les êtres non-humaines qui habitent ce lieu. L’un des objectifs de cet atelier est de créer un espace de curiosité partagée et de débat collectif sur les usages présents et futurs du lieu pour se réapproprier le sujet de la cohabitation dans nos territoires et pour qu’il (re)devienne un sujet démocratique. Le format de cet atelier se base sur une première expérimentation, du même nom, qui a eu lieu au tiers-lieu de La Perm à Billom (69) en juin 2023, faite par Nicholas Henderson et Michaël Ricchetti.

Présentation du Groupe de recherche action Creative Commons et Vivant

Le groupe de recherche travaille l’exploration des “licences de coviabilité” pour promouvoir une relation durable avec la nature. S’inspirant des licences Creative Commons, ces licences offrent un cadre juridique flexible pour réguler l’utilisation des ressources naturelles. Contrairement aux lois, les licences sont des contrats qui s’adaptent aux besoins locaux. Leur conception intuitive et leur diffusion efficace en font des outils puissants pour la protection de l’environnement. Pour créer des licences de coviabilité efficaces, il est crucial d’identifier les valeurs communes et les critères de préservation des écosystèmes. En adoptant ces licences, nous exprimons notre engagement envers la protection du vivant. En résumé, on propose d’appliquer le modèle des licences Creative Commons au domaine de la préservation de l’environnement, en développant des “licences de coviabilité” pour réguler l’utilisation des ressources naturelles de manière durable et équitable.


Programme Rencontre :[modifier | modifier le wikicode]

Présentation du programme et de L'atelier "Sur la piste des vivants"[modifier | modifier le wikicode]

9h30 : Arrivée des participants, accueil et café

10h : Consigne de l'atelier

10h15 -12h15 : Une exploration sensible des traces des vivants

12h15-12h45 : Mise en commun collective et débrief

12h45 - 14h00 : Déjeuner (pic nic tiré du sac)

14h-16h30 :  Construire la cartographie du lieu ensemble

Debrief et diagnostique des émotions vécues

Présentation théorique sur les principes des communs du numérique et des communs du vivant[modifier | modifier le wikicode]

- Introduction du contexte et des avancées du groupe de travail Faire TL avec le vivant (FTLV)

- Introduction au concept de coviabilité développé par l'IRD avec les travaux d'Olivier Barrière: https://www.ird.fr/une-nouvelle-voie-pour-relier-lhomme-la-biosphere-la-coviabilite-socio-ecologique

- Discussion du principe de coviabilité imaginé par le groupe de travail FTLV

Texte de Pierre Trendel qui décrit la problématique de la coviabilité: https://cloud.sudtierslieux.fr/index.php/s/k2siMf3prxXXonP

Analyse des enjeux liés à la gestion des ressources naturelles et à la coviabilité

=> trouver les 4 pilliers de la coviabilité et imaginer des pictos en partant du terrain - de manières sensible

"Apéro Synthèse et conclusions"[modifier | modifier le wikicode]

Lancement d’une recherche action "Faire Tiers-Lieu avec le vivant"

Synthèse des discussions et des propositions émergentes

Conclusion et clôture de la journée

Résumé des Prises de Notes de l'Atelier "Sur la piste des vivants"[modifier | modifier le wikicode]

Participants :

Total : 14 personnes

Profils variés : salariés, bénévoles, artistes, écologues, arboristes, chercheurs, etc.

Activités de la Journée :

Tour de Table de Présentation :Introduction des participants, partage de leurs motivations et de leurs rôles.

Présentation de l'Atelier :

Objectif : Créer des liens entre humains et non-humains, explorer le jardin de la Verrerie.

Approche : Désacraliser l'espace du vivant, partager diverses formes de savoirs, explorer différentes zones du lieu.

Exploration :

Trois zones explorées avec moments de déambulation et d’observation statique.

Participants ont noté leurs émotions et ressentis dans des carnets personnels.

Restitution :

Création d'une carte sensible pour cartographier les émotions et ressentis collectifs.

Discussion sur les observations, ressentis, et expériences vécues.

Points Notables des Observations et Discussions :

Émotions et Expériences :

Un participant autiste a partagé son expérience de trouver calme et apaisement en écoutant de la musique dans la nature.

Les participants ont exprimé divers ressentis, allant de l’émerveillement à l'angoisse, en fonction de leurs interactions avec la nature.

Importance de l’imaginaire et des récits fantastiques pour certains participants dans leur lien à la nature.

Rapports au Lieu :

Discussions sur la tension entre le domestiqué et le sauvage, notamment pendant le COVID.

Exploration des zones abandonnées et réflexion sur la cohabitation avec les espèces déjà présentes.

Richesse historique du lieu (anciens fours, traces archéologiques, faune locale).

Cartographie et Documentation :

Restitution sous forme de cartographie sensible des émotions et ressentis.

Suggestion de documenter et de partager les témoignages sensibles, incluant les fondateurs et adhérents du lieu.

Propositions et Perspectives :

Déconstruction des idées reçues, approche sensible pour le témoignage.

Idée d’animer des ateliers récurrents pour favoriser la science participative.

Création potentielle d'un projet de résidence artistique basé sur la collecte de ces expériences et observations.

Conclusion :[modifier | modifier le wikicode]

La journée a permis une exploration riche et variée, avec une forte participation des présents. La cartographie sensible et les discussions ont permis de capturer une multitude de perspectives sur la relation entre humains et non-humains. Suggestions pour futures améliorations et répétitions des ateliers dans d'autres tiers-lieux. Ce résumé capture l'essence de la journée, les activités réalisées, et les discussions enrichissantes autour des relations humaines et non-humaines dans le tiers-lieu de la Verrerie.

Résumé de l'Atelier 2 : Coviabilité Adaptée aux Licences Creative Commons[modifier | modifier le wikicode]

Thème : Exploration du concept de coviabilité en s'inspirant des licences Creative Commons pour promouvoir des relations durables entre humains et non-humains.

Principaux Points Abordés :

Principe des Communs :

Les communs désignent des ressources partagées gérées par une communauté selon des règles qu’elle établit.

Adaptation des principes des Creative Commons pour réguler les interactions et usages des ressources naturelles.

Licences de Coviabilité :

Concept de licences similaires aux Creative Commons pour la protection et la gestion des ressources naturelles.

Ces licences seraient des contrats flexibles permettant de s'adapter aux spécificités locales et aux besoins des communautés.

Symboles et Pictogrammes :

Importance des symboles pour communiquer clairement les droits et restrictions liés aux ressources.

Proposition de créer des symboles spécifiques pour la Verrerie pour représenter les pactes de coviabilité entre humains et non-humains.

Inspiration de symboles existants des Creative Commons comme "non commercial" et "share alike".

Exemples et Inspirations :

Utilisation de logiciels libres et des principes open source pour l’alimentation et les semences.

Discussion sur les initiatives comme les semences libres et le copyright sur le riz basmati pour préserver le patrimoine génétique.

Application des Creative Commons pour libérer des propriétés intellectuelles, nécessitant d’abord la propriété pour ensuite la partager sous licence.

Questions Juridiques et Pratiques :

Le territoire appartient à la mairie, représentant les habitants d’Arles, soulignant la nécessité de valeurs communes pour gérer les ressources.

Réflexion sur les droits et la propriété du vivant, particulièrement sur ce qui est hors sol.

Discussion sur la possibilité d'utiliser des licences pour décrire des usages spécifiques et caractériser l'utilisation des ressources.

Proposition de Développement :

Développement de pictogrammes et de licences adaptées pour la Verrerie et autres tiers-lieux.

Importance de créer des indicateurs pour caractériser et mesurer l'usage des ressources naturelles.

Besoin de documenter et partager les pratiques via des outils simples et accessibles, inspirés des Creative Commons.

Conclusion [modifier | modifier le wikicode]

L'atelier a permis de poser les bases pour adapter les principes des Creative Commons à la gestion des ressources naturelles. La création de symboles et de licences spécifiques pour des lieux comme la Verrerie pourrait aider à formaliser et protéger les relations de coviabilité entre humains et non-humains, tout en restant flexible et adapté aux besoins locaux.

Facilitation graphique de l'atelier:
Facilitation graphique atelier 2 Coviabilité Communs et Vivants - Maïlis Renaudin

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